La réduction des coûts impose une cure d'amaigrissement aux budgets informatiques. Pour autant, les entreprises veulent préserver leurs projets, leurs capacités d'investissements et gagner en visibilité sur leur parc installé.
La crise oblige les entreprises à réduire leurs coûts informatiques. Une évidence. Sauf qu'à lire l'étude d'IDC (*) les entreprises ont le choix, pour lutter contre la crise, entre plusieurs manières de procéder. Celle qui arrive en tête ne va pas arranger les fournisseurs IT. En effet, à 71%, les entreprises interrogées juge comme très efficace le fait de « renégocier systématiquement leurs contrats avec les fournisseurs et les prestataires». Un vrai plébiscite. La deuxième action efficace est d'ordre financier, il s'agit de préserver les liquidités disponibles c'est-à-dire la trésorerie de l'entreprise. Toute dépense informatique est donc repoussée le plus loin possible. Une mesure jugée très efficace à 65%. « C'est un point important, souligne Karim Bahloul, directeur du consulting chez IDC, et un signe d'indépendance. L'entreprise subit des charges d'inactivité du fait de la crise, mais elle évite de recourir à la banque pour d'autres investissements. Elle veut, avant tout, préserver sa trésorerie et ses capacités d'emprunt ». Juste derrière, également à 65%, on trouve comme mesure très efficace, la faculté générale de réduire les coûts, du « grand classique » : réduction des coûts de communication, des coûts informatiques, des frais généraux, etc... Les autres mesures envisagées sont minoritaires. Le gel ou l'annulation des investissements n'est vu de manière favorable que par 43% des sondés. L'accélération du développement ou de la mise sur le marché des produits, est logée à la même enseigne : 42% d'avis favorables. La réduction des encours auprès des banques recueille également 42%. Trois mesures jugées « très efficaces » pour plus de 40% des sondés, mais jugées « peu efficaces » par plus de 35% du panel. Les sondés veulent donc préserver l'essentiel : l'investissement, le développement des produits, l'équilibre de leur bilan financier. Du modèle Capex au modèle Opex
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