Le recul des livraisons d'ordinateurs devrait s'atténuer de 1 point à -2,7% en 2014. C'est la seconde amélioration des prévisions d'IDC pour cette année. Néanmoins, il faudra encore attendre plus de quatre ans pour savoir si les ventes de PC repartiront à la hausse.
Le temps passe et la situation du marché des PC s'avère de moins en moins catastrophique comparée aux semestres passés. IDC vient d'ailleurs de revoir ses prévisions de ventes pour l'ensemble de l'année 2014, n'attendant plus qu'une décroissance de 2,7% des volumes pour 306,7 millions d'unités comparé à 2013. En août, il avait déjà réduit son anticipation de recul des livraisons à -3,7% contre -6% initialement. Les nouveaux chiffres avancés par le cabinet d'études résultent de la baisse moins forte que prévue des achats d'ordinateurs constatée au troisième trimestre (-0,5%). Cette « amélioration » sur trois mois est à mettre au crédit des ventes de plates-formes professionnelles puisque celles des PC grand public sont toujours attendues en baisse de 5% cette année. Toutefois, elle doit être vue comme un gain à court terme plutôt que comme le premier signe d'un retour à une croissance forte du marché à moyenne ou longue échéance.
IDC attend une stabilisation des volumes en 2018
Si l'on en croît les projections d'IDC, il faudra attendre l'année 2018 pour que les ventes mondiales d'ordinateurs se stabilisent à 292 millions d'unités. Cette année-là, les volumes de desktops commercialisés atteindraient 121,2 millions d'unités (-1,4%) et ceux des notebooks 170, 7 millions de machines (+1,1%). Entre 2014 et 2018, la baisse des livraisons, tous types de produits confondus, atteindrait ainsi -4,8%. Et rien ne dit que 2018 sera l'année après laquelle le marché sera de nouveau orienté à la hausse. Comme l'indique IDC, les nouvelles générations d'utilisateurs privilégient en effet la mobilité et donc des produits tels que les smartphones, les tablettes et les phablettes plutôt que les ordinateurs classiques. Le marché du PC devrait donc continuer à faire face à une forte concurrence et devenir avant tout un marché de renouvellement.
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