IDC revoit ses prévisions à la hausse pour le marché du cloud public

La moitié du chiffre d'affaires du cloud public sera issu des souscription à des logiciels en mode SaaS en 2020. Illlustration : D.R.

La moitié du chiffre d'affaires du cloud public sera issu des souscription à des logiciels en mode SaaS en 2020. Illlustration : D.R.

Le cabinet d'études IDC a relevé de deux points ses prévisions de croissance annuelle moyenne pour le marché mondial du cloud public. En 2020, ce dernier devrait générer 203,4 Md$ de chiffre d'affaires.

Le recours aux services délivrés depuis les cloud publics se répand comme une traînée de poudre au sein des entreprises. La percée s'avère même être plus forte que ce qui était anticipé par IDC jusqu'ici. Désormais, ce dernier estime que le marché mondial du cloud public devrait générer 203,4 Md$ de chiffre d'affaires d'ici 2020 et connaitre ainsi une croissance annuelle moyenne de 21,5% d'ici là. Il y a encore un an, le cabinet d'études tablait sur un rythme de progression moyen du secteur de 19,4% tous les 12 mois, ce qui l'aurait amené à dégager « seulement » quelques 168 Md$ de revenus d'ici quatre ans. Pour le seul exercice 2017, les facturations devraient atteindre 122,5 Md$, soit 24,4% de mieux qu'en 2016.

Le SaaS règne en maître

Ce qui ne devrait pas changer, en revanche, ce sont les grandes tendances du marché du cloud public par segments de produits. IDC table toujours sur le fait que le SaaS (application et logiciels d'infrastructures) représentera 60% du chiffre d'affaires global du secteur en 2020. A elles seules, les dépenses orientées vers les applications hébergées, en premier lieu les solutions de CRM et de gestion des ressources d'entreprises, représenteront la moitié des revenus totaux. De leur côté, les facturations tirées des souscriptions aux services de types IaaS et PaaS vont connaître les croissances annuelles moyennes les plus fortes jusqu'en 2020, respectivement +30,1 et +32,2%.

Du côté des clients, ceux dont les dépenses en services de cloud public connaitront les progressions les plus importantes au cours des quatre années à venir sont les fournisseurs de services professionnels (+23,9%), les acteurs du retail (+22,8%) et ceux des télécoms (+22,1%). Quant à la majeure partie du chiffre (41,2 Md$) d'affaires du marché, elle proviendra des souscriptions des fournisseurs de services aux professionnels, des industries de production et du secteur bancaire. Rien d'étonnant à cela puisque c'est parmi eux que l'on trouve le plus d'organisations de plus de 1000 employés. Ces dernières concentreront à elles seuls presque la moitié des investissements dans le cloud public entre 2017 et 2020. Une proportion qui tombe à 20% pour les entreprises de 100 à 499 salariés. En revanche, la croissance des souscriptions la plus marquées (+23,2% par an en moyenne) est à attendre des sociétés de 500 à 999 collaborateurs.

L'Europe de l'ouest en croissance de 23,2% par an

D'un point de vue géographique, la plus grosse partie des dépenses (60%) mondiales en services de cloud public sera réalisée par les entreprises américaines. Néanmoins, la croissance de leurs investissements ne sera que de 19,9% sur quatre ans, soit le taux le plus bas prévu par IDC. Sur les huit régions que recense le cabinet d'études dans le monde, toutes connaitront un taux de croissance annuel moyen supérieur à 20%. Cela devrait être le cas de l'Europe de l'Ouest où le marché du cloud public devrait s'apprécier de 23,2% par an d'ici 2020. En 2017, la région devrait déjà être la seconde en terme d'investissements en services de cloud public avec 24,1 M$ de dépenses.

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