Modernisation de l'état, pas de réponse de l'Elysée
En France, la direction d'IBM est également montée à l'assaut d'un vaste chantier, la modernisation du secteur public, en remettant le 3 mars dernier au président Sarkozy une « monographie » réalisée par les consultants maison sur les économies réalisables. « En suivant certaines de nos recommandations, il serait possible d'économiser 2 milliards d'euros sur le budget de fonctionnement », assure Alain Benichou. « En mutualisant la gestion des notes de frais des fonctionnaires, en rationalisant l'usage des datacenters [...] et encore, cette étude a été chiffrée à minima. Un DSI de l'État français a bien été nommé, mais il faut attendre six ans avant la moindre action », se désole le président d'IBM France qui n'a toujours pas obtenu de réaction de l'Élysée ou du gouvernement sur son rapport. De l'aveu même du dirigeant, le chiffre d'affaires réalisé par IBM dans le secteur public français [régalien, NDLR] reste très faible.
Et pour rester dans l'actualité, la publication des membres du récent Conseil Nationale du numérique a laissé pantois le président d'IBM France. Ce dernier assure ne pas bien comprendre qui représentent "les géants générant moins de marge qu'un carnet de timbres..." Pour mémoire en 2010, IBM a réalisé un chiffre d'affaires de 4 milliards d'euros et envoyé un chèque de 100 millions d'euros au fisc. Pour développer l'industrie numérique, Alain Benichou propose d'opérer dans un environnement supportant de contraintes régaliennes et d'impulser l'économie numérique par le haut - c'est à dire en commençant par l'état avec un grand projet de dématérialisation.
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