Le grossiste ETC annonce deux encours dédiés, à IBM et à Microsoft, et constate un net retour de la croissance, ce qui lui permet de tabler sur une progression de son chiffre d'affaires d'environ 10%. Explication.
Très actif depuis la fin 2008 sur le front du financement, ETC s'apprête à lancer deux formules d'encours dédiés, à IBM dès la semaine prochaine, et à Microsoft d'ici la fin du mois (dans ce cas en partenariat avec American Express. Le grossiste avait déjà lancé un premier encours dédié (à HP) il y a quelques mois. Ces nouvelles formules sont-elles destinées à dynamiser un marché IT qui resterait atone ? « Non, la croissance est clairement repartie depuis le printemps et ces outils sont d'abord destinés à fidéliser les partenaires sur telle ou telle marque », explique René-Luc Caillaud, Directeur Général d'ETC et Président du Syndicat des Grossistes Informatiques. Selon lui, le retour de la croissance concerne aussi bien les solutions à forte valeur ajoutée (serveurs, réseaux, logiciels, stockage, visioconférence, etc.) que les produits volumiques (PC et imprimantes notamment).
De fait, ETC prévoit une croissance d'environ 10% de son chiffre d'affaires cette année, contre un peu plus de 4% l'an dernier. « Nous ne sommes pas les seuls à constater un regain d'activité. Nos principaux concurrents sont également en croissance », ajoute René-Luc Caillaud. ETC cherche donc à embaucher, notamment des ingénieurs commerciaux avant-vente. « Les recrutements recommencent à devenir difficiles, pour nous comme pour les revendeurs et les SSII, ce qui est un signe évident de reprise », précise René-Luc Caillaud.
Le retour de la croissance concerne particulièrement le segment de l'impression, pour lequel ETC avait créé une nouvelle division spécifique en juin dernier. « Ce n'est plus le jet d'encre et les consommables associés qui tirent ce marché, car il semble que les utilisateurs font de plus en plus attention. L'essentiel de la progression est aujourd'hui généré par les imprimantes laser multifonctions et les services », conclut René-Luc Caillaud.
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