La SSDI espère ainsi séduire les entreprises dotées de parcs d'impression hétérogènes pour lesquels elle juge les contrats des fabricants parfois mal adaptés.
Les contrats de coût à la page des fabricants de copieurs et d'imprimantes souffrent d'une faiblesse. Destinés à fidéliser les clients dans leur achat de consommables propriétaires, ils sont en effet intimement liés à la possession de matériels d'impression de même marque. Ce qui les rend plus difficiles à vendre à une entreprise dotée d'un parc hétérogène. Partant de ce constat, Econocom Produits et Solutions (EPS) compte lancer une offre de coût à la page à sa propre marque dans le courant du deuxième semestre 2006. «Nous disposons de la quasi-totalité des briques nécessaires à sa mise en place, assure Hervé Le Fell, directeur général adjoint d'EPS. Nos techniciens peuvent assurer des interventions sur les machines dans toute la France. Notre logiciel qui sert à gérer notre activité de maintenance va être adapté pour gérer les approvisionnements des clients en consommables. Enfin, le financement est un des métiers du groupe.» Pour autant, pas question pour le distributeur de s'affranchir de Lexmark, HP, Epson et Xerox, quatre fournisseurs dont Econocom revend les contrats de coût à la page. Il veut en effet fédérer les offres de tout ou partie de ces fournisseurs dans un même contrat par le biais d'un refinancement pour proposer son propre service de façon transparente à ses clients. EPS entend réaliser dès cette année plus de 20% de son chiffre d'affaires dans l'impression par la vente de matériels liée à des contrats de coût à la page. Ce chiffre s'élevait à 15% en 2005 sur un parc total de 45 000 imprimantes et copieurs déployés.
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