Le revendeur a vu son chiffre d'affaires baisser de 3 % suite à un manque de disponibilité d'iPod Nano et à l'adoption de la plate-forme Intel par Apple. Sa fusion avec Motek sera finalisée en juin prochain.
Ebizcuss doit à Apple, son principal fournisseur, 50 % de ses revenus mais aussi son léger recul d'activité en 2005. Au cours du quatrième trimestre de l'année dernière, la société a enregistré une baisse de 15 % de ses recettes qui l'a finalement amené à publier un chiffre d'affaires annuel en baisse de 3 % (en valeur pro forma pour tenir compte de l'acquisition d'International Computer en juin 2004), à 46,22 M€. Et cela, alors que la croissance avait été au rendez-vous lors des trois trimestres précédents. «Sur le segment grand public, nous avons été impactés par le manque de disponibilité de l'iPod Nano, explique François Prudent, le Pdg d'Ebizcuss. Le recul de notre activité entreprises est dû quant à lui à l'abandon par Apple des PowerPC au profit des processeurs Intel, vers lesquels ses clients mettront du temps à migrer.» Déçue par ces résultats, Ebizcuss a en outre creusé sa perte nette qui s'établit pour 2005 à -82 K€ contre -42 K€ un an plus tôt. Reste tout de même une -petite- source de satisfaction pour le revendeur, la réduction de sa perte opérationnelle qui passe de - 96 000€ en 2004 à - 82 000 € en 2005. Désormais concentrée sur son exercice 2006, l'entreprise entend boucler en juin prochain son projet de fusion à parts égales avec le groupe Motek (35 ME de CA en 2005), deuxième revendeur Apple en France derrière Ebizcuss. Vraisemblablement, les réseaux de points de vente International Computer d'Ebizcuss et CLG Informatique du groupe Motek devraient adopter la même enseigne. Ce qui devrait également être le cas pour leurs activités de services Buroticway (Motek) et KA Services (Ebizcuss). Les synergies dégagées par cette fusion sont, selon Ebizcuss, de nature à permettre à la future entité de réaliser un chiffre d'affaires de 80 ME cette année et de dépasser les 100 ME de revenus, avec 4 % de rentabilité, d'ici à deux ans.
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