Avec ce rachat, le grossiste entre dans le cercle fermé des quatre grossistes français distributeurs des logiciels VMware. A l'issue de l'exercice en cours, 40% des revenus du groupe Distrilogie devraient provenir de la vente de logiciels.
Initiée il y a quatre ans, la stratégie de développement de Distrilogie dans le monde des logiciels se poursuit, notamment à coût d'opérations de croissance externe. Le grossiste vient ainsi de faire l'acquisition de son homologue Scientific Computers basé en région parisienne. Avec ses 3,5 M€ de chiffre d'affaires et ses 200 revendeurs actifs, l'entreprise affiche une taille modeste comparée aux 86 M€ de revenus générés par Distrilogie au travers de ses 850 à 900 clients. Mais, elle dispose dans son catalogue d'un objet de convoitise : la carte de distributeur des solutions de virtualisation de VMware qui va permettre à Distrilogie d'étoffer son offre autour des gammes de produits de stockage et de serveurs qu'il distribue. «Nos filiales espagnoles proposent déjà les solutions de VMware, explique Patrice Arzillier, le directeur général du groupe Distrilogie. Nous n'avions pas réussi à nous placer dans la même situation en France où cet éditeur ne souhaitait pas s'entourer de plus de quatre grossistes [Ndlr : dont Amosdec, Logix et Magirus]». Pour Distrilogie, le rachat de son homologue représente aussi l'opportunité de développer son catalogue dans le monde des bases de données avec les logiciels de Pervasive, de MKS et de Gupta distribués par Scientific Computers. Ils viendront compléter son offre dans ce domaine largement axée autour des produits d'Oracle. Avec les acquisitions, en 2004, de spécialistes du logiciel comme Varcity en France, d'Inforlan au Portugal en et, aujourd'hui, de Scientific Computers, le groupe Distrilogie devrait réaliser lors de son prochain exercice près de 40% de son chiffres d'affaires, soit 70 M€, dans la distribution d'applications.
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