(11/10/04) - A l'occasion du déplacement du président de la République Jacques Chirac, en Chine, Bull, STMicroelectronics et le CEA (Commissariat à l'Energie Atomique) ont annoncé leur intention de coopérer avec le Ministère chinois de la Science et de la Technologie pour développer une plate-forme informatique ouverte. Basée sur Linux et les middleware développée par le consortium Objectweb, dont Bull est un des membres fondateurs avec le développement de JONAS, cette plate-forme aura notamment pour but de réduire le fossé numérique entre nations développées et émergentes ». Pour le Ministère chinois, l'un des enjeux est aussi visiblement d'acquérir une indépendance par rapport aux technologies développées outre-Atlantique. Li Wuqiang, le Directeur Général du département du Développement des Nouvelles Technologies et de l'Industrialisation du MOST explique ainsi que "l'alliance des expertises de la Chine et de l'Europe, en particulier la France, a vocation à jouer un rôle fondamental dans les futures grandes orientations des technologies de l'information ainsi que dans leur essor". Dans le cadre du partenariat, Bull annoncé qu'il va optimiser son middleware pour une utilisation en Chine. Le constructeur devrait aussi aider à la migration d'applications développées localement sur Linux. L'un des objectifs de la firme est notamment d'accélérer le portage d'applications sur les serveurs Bull NovaScale à base de processeurs Itanium. Séparément, Bull annonce la création d'un programme au sein du master « Nouvelles technologies de l'information » de l'ENST (Ecole Nationale Supérieure des Télécommunications) et de l'université de Tongji, dans le cadre de son partenariat avec ParisTech. Ce consortium, qui réunit 11 grandes écoles d'ingénieurs de Paris, développe un important programme de formation d'ingénieurs en association avec neuf des principales universités chinoises.
Bull va aider les chinois à développer une plate-forme libre basée sur Linux et Jonas
Articles les plus lus
Suivez-nous