Ascom n'est plus du tout Ascom. Dix ans en arrière, ce nom recouvrait un groupe industriel de 40 000 salariés, présent dans les péages, les pabx, les cabines téléphoniques. Aujourd'hui, il compte 2 300 personnes, une activité principale dans la santé, une autre dans les sites critiques (prisons, usines par exemple) pour gérer des alertes et des systèmes de surveillance.
Le groupe suisse Ascom compte une filiale en Suède chargée des développements dans le wireless. C'est cette filiale qui détient Ascom France, où un nouveau directeur général, Philippe Billet, est entré en scène. Un schéma d'autant plus original, que la filiale française est l'une des seules, avec la filiale américaine, à vendre en indirect.
Ascom France compte deux canaux de distribution, l'un pour la partie santé, qui forme ici comme pour tout le groupe, 60% de l'activité, l'autre pour le « hors santé». Ce deuxième canal est en cours de constitution.
Un canal santé et un canal télécoms
Le canal santé repose sur des grossistes spécialisés et sur des spécialistes réseaux : des installateurs télécoms pour les maisons de retraite, des intégrateurs nationaux (de type OBS, Nextiraone et Spie Communication) pour les hôpitaux. Ascom a par exemple remporté avec eux des contrats à l'hôpital Foch de Suresnes, à la Salpêtrière et Necker dans Paris. Ascom vend aussi bien ses systèmes de réseaux sans fil que ses téléphones Dect (avec des boutons sur lesquels le malade appuie pour alerter ou effectuer une demande particulière) et même des pagers.
Le canal télécoms concerne les autres secteurs : les prisons, les usines ou des travailleurs isolés avec des systèmes d'alertes. Le point commun avec la santé, c'est la technologie sans fil. L'arrivée de l'IP conduit Ascom à rechercher des partenaires spécialisés IP, un grossiste national et des revendeurs-intégrateurs. Le grossiste est en phase finale de choix. Ascom a basculé son serveur de messagerie, IMS, sous IP.
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