Les nouvelles ne sont décidément pas bonnes pour Arès. Après avoir engagé en juin un plan de cession, toujours en cours, de ses activités liées aux infrastructures, la SSDI publié maintenant des résultats calamiteux pour le compte de son exercice 2007-2008.
Pour cette période, le résultat opérationnel ressort à -22 M€ à comparer aux 13 M€ de pertes enregistrés l'année précédente. En cause, selon Arès, la décroissance importante à périmètre comparable du chiffre d'affaires (-20% à 329 M€ sur l'exercice) qui a entraîné une baisse du volume de marge. Cette dernière n'a pas été compensée par l'augmentation de 4,3 points du taux de valeur ajoutée qui représente 31% des revenus.
S'ajoute à ce premier élément d'explication une progression de 8,8 M€ des frais de personnels de l'entreprise dont près de la moitié est imputable à des coûts de départs de salariés et aux acquisition réalisées durant l'exercice 2007-2008 (Selectis, Databail, Adequat). A noter que ces entreprises ont contribué à hauteur de -0,6 M€ aux résultat opérationnel annuel d'Arès.
Au final, la perte nette de l'entreprise sur l'exercice 2007-2008 se chiffre à -28,9 M€ contre 12 M€ l'année précédente. Pour survivre, Arès a donc besoin d'argent frais. On comprend désormais mieux pourquoi l'entreprise avait créé la surprise en mettant en vente son activité dans les infrastructures pourtant considérée comme stratégique.
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Arès s'enfonce dans le rouge
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