Pas de grossiste en support des revendeurs mais des centres de compétences...
Pour assurer la commercialisation des ses produits, TrustPort a choisi de s'appuyer sur une politique de ventes indirectes. Toutefois, le réseau qu'il cherche à construire en France n'inclura pas de grossiste dans un premier temps. « Nous ne générons pas encore assez de volumes pour intéresser un grossiste national. D'un autre côté, nous ne souhaitons pas nous associer à plusieurs grossistes régionaux », explique Laurent Berard. De fait, l'éditeur va donc devoir commencer par évangéliser et recruter lui-même des revendeurs. Son approche one tier a tout de même sa particularité. Parallèlement au réseau de revendeurs qu'il veut créer (200 d'ici avril), l'éditeur veut également certifier certains d'entre eux pour qu'ils deviennent centres de compétences sur ses produits. Leur rôle consistera à apporter un support technique au reste des partenaires de TrustPort. « D'ici avril, nous espérons disposer de huit centres de compétences en France », précise Laurent Barard.
Pour recruter et gérer un réseau de revendeurs tel que celui qu'il envisage de créer, TrustPort France va devoir étoffer ses effectifs. Actuellement, l'entreprise compte 8 collaborateurs répartis entre Lyon (back office, support technique) et Paris (commercial et marketing). A court terme, l'éditeur espère accueillir une responsable du retail et, graduellement, d'autres commerciaux. D'ici avril 2011, Laurent Berard pense pouvoir travailler avec une équipe de 17 collaborateurs.
Les effectifs européens de TrustPort ne se limiteront pas à ceux de sa filiale française, loin s'en faut. D'ici la fin du mois, l'éditeur aura en effet ouvert deux autres filiales, l'une en Allemagne, l'autre aux Pays-Bas.
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