9 raisons qui peuvent faire échouer un projet de transformation digitale

Minter Dial, spécialiste du marketing digital, adopte un point de vue réaliste sur la transformation digitale.

Minter Dial, spécialiste du marketing digital, adopte un point de vue réaliste sur la transformation digitale.

La transformation digitale est un objectif stratégique dans les entreprises, mais il ne faut pas se cacher les obstacles éventuels prévient le consultant Minter Dial.

Toutes les entreprises se posent la question de leur transformation numérique, peu à peu l'ensemble des secteurs semblent basculer vers cette approche et ne font une question d'avenir, parfois de survie. Les secteurs les plus inattendus ont leur stratégie digitale. Lors du salon de Hambourg cette semaine, les ascenseurs Otis annonçaient, avec AT&T et Microsoft leurs projets d'ascenseurs intelligents et connectés. Les CoMex s'en préoccupent, mais se doutent bien qu'il faudra engager une transformation du SI et aller bien au-delà, sans garantie de succès. Nombre d'entreprises aujourd'hui se demandent : « pourquoi mon programme de transformation digitale ne marche pas ? « C'est une question qu'on entend souvent, en tout cas dans les coulisses » demande le consultant Minter Dial.AdTech Ad

Pour lui, 9 raisons principales existent qui peuvent expliquer le manque de succès d'un programme de transformation digitale. Les trois principales sont « fatales », conduisant à l'échec : si l'entreprise n'a pas de cap clairement défini par la direction sur ce sujet de la transformation digitale, si le ou la PDG lui-même n'est pas convaincu de l'impact du digital sur son business, enfin, si l'entreprise n'est pas centrée sur le client, le consommateur d'aujourd'hui a plus de pouvoir que celui d'hier.

L'engagement des salariés

A ces trois premiers critères rédhibitoires, s'ajoutent une liste d'éléments qui n'ont rien de technologiques. Mintel Dial pointe d'abord, le désengagement éventuel des salariés, d'autant plus décisif que le pouvoir vient du client, donc passe par les points de contacts les plus proches. La gestion du temps, c'est-à-dire l'agilité et la rapidité viennent ensuite, elles peuvent se heurter aux hiérarchies en place, aux silos, aux patrons réticents à l'égard du digital. Sixième critère, mais il va ben avec les deux précédents, la communication interne, défaillante s'il existe un arriéré d'emails ou de messages dans la boîte vocale, sans oublier des pare-feu encore trop restrictif pour permettre aux nouveaux outils comme Dropbox, Doodle, Google Drive, Skype, Facebook... d'être utilisés.

Mintel Dial, repère également les différents aspects du legacy, que ce soit les systèmes et l'infrastructure existants ou même les compétences des personnels en place. Huitième critère, les idées, elles seules permettent de s'améliorer ou de rechercher la perfection. Suite logique, et dernier point, l'état d'esprit n'est pas forcément adapté, en particulier au CoMex si  les concepts de transparence, d'authenticité, d'empathie et l'acceptation de l'échec ne sont pas partagé. Certains PDG note le consultant sont tentés de nommer des chief digital officer, .... comme si la transformation de l'état d'esprit pouvait se déléguer.

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