Processeurs double cœur, AMD et Intel passe à la puissance 2

Avec quelques jours d'intervalle, Intel et AMD ont annoncé leurs premiers processeurs à double coeur. Déjà utilisée par IBM dans ses puces PowerPC, cette technologie associe deux unités de calcul dans un seul processeur. Le principal bénéfice pour les utilisateurs ? Un traitement plus rapide des opérations exécutées en parallèle. A fréquence égale, Bernard Seité, directeur technique chez AMD, annonce une hausse de 50 % des performances par rapport à une solution monocoeur Opteron. La stratégie de lancement est toutefois différente chez les deux fondeurs. AMD annonce tout d'abord ses puces Opteron 265, 275, 865 et 875 (de 1,8 à 2,2 GHz) pour serveurs, alors qu'Intel lance ses processeurs pour machine de bureau Pentium D 820, 830 et 840 (de 2,8 à 3,2 GHz) et Pentium 4 Extreme Edition 840 (3,2 GHz avec hyperthreading). HP a déjà annoncé un serveur lame Proliant BL45p et une station de travail xw9300 Opteron dualcore, alors que Dell étoffe son catalogue avec un PC animé par un Pentium 4 Extreme Edition 840, le Dimension XPS Gen 5 . La vague des annonces dualcore n'est toutefois pas terminée. AMD lancera en juin ses Athlon 64 X2 4200+, 4400+, 4600+ et 4800+ pour PC, alors qu'Intel n'introduira pas avant 2006 ses puces Xeon dualcore (nom de code Paxville et Dempsey) pour serveurs. Une stratégie en deux temps donc pour le fondeur de Santa Clara, qui désire clairement différencier ses processeurs X86 pour serveurs et pour PC de bureau. Et, après le Pentium D, Intel prévoit de lancer fin 2005 le successeur dualcore du Pentium M. Une (puce ?) aujourd'hui connue sous le nom de code Yonah. Grâce à sa technologie de fabrication en 65 nanomètres, Intel compte bien imposer le dualcore sur tous les segments du marché. Selon Markus Weingartner, responsable des relations presse Europe chez Intel, « en 2006, les puces dualcore représenteront 70 % du marché des PC de bureau, 85 % pour celui des serveurs et 70 % pour les portables ». Pour ce qui concerne les licences applicatives, Microsoft a annoncé une facturation au socket et non pas au nombre de coeurs, alors que d'autres éditeurs, comme IBM ou Oracle, risquent de rester attachés au nombre d'unités de calcul.

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