IBM France a décidé de rassembler au sein d'une structure commune l'ensemble de ses laboratoires de recherche. France Labs est donc né pour permettre une meilleure visibilité des travaux, mais aussi pour établir des passerelles sur les différents projets.
Alain Bénichou, PDG d'IBM France a en personne annoncé la création de France Labs. « Dans un contexte international, il était nécessaire de créer un laboratoire reconnu. La France est le 3ème lab IBM hors Etats-Unis » a évoqué le dirigeant. Cette structure va être chapeautée par Frédéric Allard, directeur du site de la Gaude et responsable technique Europe du sud.
Ce dernier a expliqué que France Labs comprendrait 700 experts techniques en développement produits et solutions. Ils seront issus des différents centres de recherches présents dans l'hexagone (Montpellier, La Gaude, etc.). Alain Bénichou a rappelé que « IBM est une société d'ingénieurs et nous avons beaucoup d'experts issus de nos acquisitions ». Il a précisé que les travaux réalisés par France Labs s'articuleront autour des Global Technology Services (programme d'IBM pour lier recherches et besoin des entreprises).
De la recherche à la concrétisation des projets en entreprise
La structure commune de recherche comprendra donc plusieurs projets, avec des capacités de financement, Alain Bénichou a insisté sur ce dernier point au travers du crédit impôt recherche « nous sommes en position favorable par rapport aux Etats-Unis et le Canada sur le CIR (mécanisme fiscal de crédit d'impôt sur les dépenses de R&D des entreprises). Les projets sur lesquels nous travaillons se font sur une durée de 5 ans » et d'ajouter « je plaide auprès du gouvernement pour sanctuariser le CIR afin d'en assurer la pérennité ». Les liens avec les universités et les instances européennes ne sont pas oubliés à travers de co-financement de thèses et la présence d'experts au sein des cursus de l'enseignement supérieur. IBM a profité du lancement de France Labs pour démontrer au cours de plusieurs ateliers les avancées et l'implication concrète de la recherche.
Ainsi, le CERN (Centre d'étude et de recherche nucléaire) a élaboré un outil de surveillance de ses différentes infrastructures réseaux (énergie, eau, ...) à partir des recherches d'IBM et de son acquisition de 2008, Ilog. La solution s'appelle TIM (Technical Infra Monitoring) viewer et donne une vision globale des infrastructures, mais aussi beaucoup de renseignements sur des détails avec une grande granularité.
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