AOL, Club-Internet, Cegetel, Neuf Télécom, Tiscali et Wanadoo permettent aujourd'hui d'acheter des contenus payants sur Internet pour de petits montants sans que l'internaute ait besoin de dégainer sa carte de crédit ou de décrocher son téléphone pour appeler un numéro surtaxé : les achats sont simplement cumulés sur le compte de l'utilisateur et reportés chaque mois sur la facture émise par son fournisseur d'accès à Internet. Cette simplification s'apparente ni plus ni moins au dépoussiérage du modèle du kiosque façon Minitel. Dans un communiqué, Henri de Maublanc, président de l'Association pour le commerce et les services en ligne (Acsel), explique qu'il s'agit de «développer le réflexe du premier achat ou l'achat d'impulsion chez le consommateur». Ce système de facturation, baptisé Internet+, devrait être adopté, d'ici juillet, par une centaine d'éditeurs. Parmi les premiers convertis, on trouve Les Echos, France Examen et Mediaplazza. Free et Tele2, qui ne supportent pas Internet+, font, pour l'heure, figure de grands absents.
FAI et éditeurs veulent ressusciter le modèle du kiosque sur Internet
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