Annus horribilis pour Intel - L'Europe ne lâche rien sur Microsoft

Intel, numéro un longtemps incontesté du microprocesseur, qui a toujours confirmé son avance tant sur les plates-formes grand public que sur les systèmes d'entreprise, finit l'exercice 2004 avec une feuille de route technologique exsangue tant côté grande consommation que serveurs. Surtout, l'année aura été marquée par de nombreux revirements : - abandon de la classification - et de la course - "à la cadence" de ses processeurs... en réponse à AMD - lancement - non prévu initialement - d'un Xeon 64 bit pour serveurs d'entrée de gamme... en réponse à AMD Sans oublier les difficultés persistantes à imposer la v2 de son Itanium. L'Europe ne lâche rien sur Microsoft Microsoft n'a désormais plus le choix et devra rapidement mettre à disposition des utilisateurs européens une version allégée de Windows, et celle de ses "concurrents" des API permettant une meilleure interopérabilité avec l'OS. La Cour européenne de justice, située à Luxembourg, a tranché à la veille de Noël en faveur de la décision de la Commission, confirmant en première instance les sanctions prononcées en mars 2004 par l'institution européenne. Même s'il peut toujours espérer une décision favorable sur le fond - ce qui prendra plusieurs années -, l'éditeur de Windows a donc échoué dans sa quête d'une solution négociée, à l'instar de celle adoptée aux Etats-Unis. Et a déjà dû s'acquitter des 497,2 M€ d'amendes infligées par Bruxelles. Reste que - comme l'explique Philip Carnelley, directeur de recherche pour le compte du cabinet d'études Ovum EuroView - l'on ne sait toujours pas où commence et où finit un système d'exploitation.

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