Selon Microsoft, le conflit qui l'oppose à Bruxelles se résumerait désormais à six points d'achoppement. La Commission européenne avait précisé ses exigences en vingt-six points. Le géant américain affirme avoir répondu à vingt d'entre eux. De nouvelles discussions devront donc avoir lieu. Bruxelles compte prendre tout le temps nécessaire pour résoudre le problème de l'abus de position dominante exercé, selon elle, par Microsoft. Il y a une quinzaine de jours, la Commission accusait l'Américain de ne pas avoir mis en oeuvre les mesures nécessaires pour ouvrir ses interfaces de programmation à ses concurrents. Microsoft affirme avoir répondu, lundi, à trois points relatifs à cette question. Microsoft accepte ainsi d'étendre la période de consultation des documents techniques de Windows à huit jours et de baisser le tarif de consultation à 500 € par jour - contre 3 880 €. L'éditeur s'engage, en outre, à proposer désormais un système de licences multiples et à baisser ses tarifs. La quatrième préoccupation de Bruxelles - l'interdiction aux vendeurs Open Source d'acquérir une licence - reste, car Microsoft refuse de révéler ses protocoles. Les négociations ne sont donc pas terminées !
6 points d'achoppement perdurent entre Bruxelles et Microsoft
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