Virtualisation & stockage : la formation des partenaires s'organise lentement

Les entreprises demandent des garanties

Souvent comparé à un saut vers l'inconnu, le passage à un environnement virtualisé implique que l'entreprise ait des garanties sur le niveau de compétences des prestataires. L'enjeu est d'autant plus fort qu'une étude publiée en début d'année est venue renforcer les inquiétudes des acheteurs : selon le cabinet Strategic Counsel, 44% des entreprises qui ont mené des projets de virtualisation se refusent à parler de « succès ».
Ce type de chiffres inquiète logiquement les fournisseurs qui privilégient la vente indirecte, dans la mesure où la qualité de leurs partenaires est plus que jamais associée à celle de leur offre.
Le fait que près de la moitié des entreprises qui ont sauté le pas de la virtualisation impose de citer les principaux problèmes rencontrés. Le premier d'entre eux concerne l'accompagnement des administrateurs pour estimer les nouveaux besoins de stockage. En général, ils sont amenés à gérer 10 fois plus de serveurs virtuels que de serveurs physiques (300 contre 30 en moyenne). C'est un premier risque d'erreurs.
Un autre sujet délicat concerne le calcul du retour sur investissement, qui dépend notamment du nombre de machines virtuelles (VM) qui peuvent fonctionner en même temps sur un même serveur. En la matière, la règle souvent retenue pour les calculs est de 20 VM par serveur. Là encore, une étude telle que celle d'EMA Research indique que la moyenne n'est aujourd'hui que de 6 VM par serveur.
Ces écarts expliquent que de nombreuses entreprises soient déçues par la faible réduction des coûts de gestion des infrastructures : relayant les discours des fournisseurs, les revendeurs leur promettaient des réductions de 30% à 40% par rapport à la configuration antérieure, et l'économie se révèle au final quasiment nulle.
Il ne s'agit là que de quelques exemples, qui viennent confirmer le rôle essentiel de la formation des revendeurs et des intégrateurs dans la réussite des projets de virtualisation. Faute de pouvoir investir dans ce domaine, certains acteurs de la distribution risquent d'être exclus du jeu « par abandon »...


Sommaire du dossier

Partie I - Le réel boom de la virtualisation
Partie II - Virtualisation : le stockage lui dit merci...
Partie III -
Virtualisation & stockage : la formation des partenaires s'organise lentement

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