Ancien d'EMC, Timothée Wirth a pris la direction de la filiale française de TmaxSoft tout juste créée. (crédit photo : DR)
En s'implantant sur le marché français, TmaxSoft veut séduire les entreprises qui souhaitent se libérer des environnements Oracle et IBM. S'appuyant sur une distribution 100% indirecte le fabricant et éditeur sud-coréen cherche actuellement des partenaires déjà spécialisés sur les technologies de ses concurrents.
TmaxSoft part en croisade contre Oracle et IBM sur le marché français. Le fabricant et éditeur sud-coréen de solutions de base de données, de serveurs applicatifs et de modernisation des mainframes y a ouvert début avril. Dirigé par Timothée Wirth, il devrait compter 5 collaborateurs d'ici la fin de l'année (et 25 d'ici trois ans), principalement des ingénieurs avant et après ventes. « Nous allons nous appuyer sur une distribution 100% indirecte pour distribuer notre offre, le recrutement de commerciaux n'est pas une priorité », explique Timothée Wirth.
Ainsi, ce dernier est en train de composer un réseau de partenaires. « Nous allons commencer par traiter directement avec eux pour la vente et la formation. Mais si des grossistes souhaitent investir et distribuer nos solutions, ils sont les bienvenus », explique Timothée Wirth. Il vise en priorité les intégrateurs déjà spécialisés sur les solutions Oracle mais aussi des MSP et des CSP (Cloud Services Provider). Contrairement à son concurrent américain, TmaxSoft permet d'héberger ses technologies sur des clouds privés pour les revendre en mode hébergé. « Nos partenaires auront le choix. Ils pourront choisir de manager des infrastructures installées cher leurs clients, chez eux, ou à travers un cloud », explique Timothée Wirth.
10 fois moins cher qu'Oracle
Si le dirigeant estime qu'il aura recruté moins de cinq partenaires d'ici la fin de l'année, il pense pouvoir en attirer une vingtaine en 2018. Ces derniers se concentreront principalement sur des clients grands comptes, tout particulièrement ceux souhaitant sortir des mondes Oracle et IBM. Et au regard des dernières communications du Cigref, ils sont nombreux. « C'est pourquoi nous avons été créés en 1997. L'idée était de proposer des solutions alternatives à celles de ces grands éditeurs », raconte le dirigeant. Ainsi, il assure que sur les bases de données et les serveurs d'applications, ses solutions sont 10 à 50 fois moins chères que ce que propose Oracle. « Contrairement à ce dernier, nous ne facturons que les CPU utilisés », argue-t-il pour expliquer cette différence.
Quant à sa solution Open Frame permettant de basculer des environnements mainframe sur du linux, TmaxSoft assure être capable d'être 4 à 5 fois moins cher qu'IBM. Il faudra toutefois attendre les premiers déploiements et les premiers des clients pour vérifier ces allégations. Timothée Wirth espère en compter un peu moins d'une dizaine d'ici la fin de l'année « pour déjà plusieurs millions d'euros de chiffre d'affaires ». Dans le monde TmaxSoft a réalisé en 2016 «entre 100 et 200 millions de dollars de facturation avec une croissance d'environ 50% ».
Suivez-nous