La demande pour les iPhone 14 Pro Series a contribué aux gains de parts de marché réalisés par Apple au premier trimestre 2023. Crédit photo : Apple
Les livraisons mondiales de smartphones ont chuté pour le cinquième trimestre consécutif au premier trimestre 2023. Dans ce contexte, Apple a nettement réduit l'écart qui le sépare du numéro un Samsung.
2022 s'est mal finie pour les fabricants de smartphones et, comme prévu, 2023 ne s'annonce pas mieux Entre janvier et mars derniers, leurs livraisons se sont repliées de 12 % d'une année sur l'autre, enregistrant ainsi leur cinquième trimestre consécutif de décroissance. « Malgré les baisses de prix et les grosses promotions proposées par les industriels, la demande des consommateurs est restée atone, en particulier pour les produits d'entrée de gamme, en raison de la forte inflation », explique le cabinet d'études.
Dans ce contexte, Samsung a vu sa position de numéro un mondial s'effriter avec une part de marché en baisse de 2 points à 22 %. Apple en a profité pour réduire la distance qui le sépare du coréen à la faveur d'un gain de 3 points de parts de marché à 21 %. Du côté des fabricants chinois, les résultats sont mitigés : Xiaomi a perdu 2 points de parts de marché à 11 %, tandis qu'Oppo gagnait 1 point à 10 % et que Vivo conservait 8 % de part de marché.
Evolution des livraisons mondiales de smartphones entre les premiers trimestres 2020 et 2023. Source : Canalys
Des réduction de stocks sur la bonne voie
Pour Canalys, le marché que pèsent ensemble ces grands fabricants et leurs homologues de tailles plus modestes montre néanmoins des signes positifs. « La demande pour certains types de smartphones s'est améliorée », note-t-il en effet. « De plus certains fournisseurs se montrent plus proactifs dans la planification de leur production et leurs commandes de composants », poursuit le cabinet d'études. De fait, ce dernier estime que l'inventaire constitué dans les réseaux de distribution pourrait retrouver des volumes « sains » d'ici la fin du deuxième trimestre 2023. De là à prédire un retour de la croissance de la demande, il n'y a qu'un pas que Canalys ne franchit pas.
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