Guillaume de Lavallade, directeur exécutif entreprises de SFR : « La fibre devient le facilitateur du service que nous rendons. » Crédit photo : D.R.
La division entreprises de SFR veut faire progresser le nombre de ses revendeurs sous contrats de 10% au mieux dans les 12 prochains mois. Ils doivent contribuer à faire progresser les parts de l'opérateur sur le marché professionnel en poussant ses offres fibres et 4G.
« En France, SFR capte une part de marché de 20% sur le segment des télécoms d'entreprises. A ce niveau, nous considérons que nous sommes sous-représentés. Néanmoins, nous disposons d'un fort potentiel de croissance », estime Guillaume de Lavallade, le directeur exécutif entreprises du deuxième opérateur français. Pour renforcer ses positions, la division SFR Business mise sur deux facteurs. En premier lieu, le développement de ses réseaux 4G et fibre qui est susceptible de lui amener de nouveaux clients désireux de bénéficier du très haut débit sans pour autant s'en remettre à Orange. « Dans le domaine de la 4G, nous avons eu du retard, concède Guillaume de Lavallade. Mais nous l'avons rattrapé depuis. Depuis le quatrième trimestre 2015, nous déployons 1 000 nouveaux relais tous les trois mois et ce rythme ne va pas s'atténuer, l'objectif étant d'atteindre 90% de la population française couverte fin 2017. » Dans le domaine de la fibre, l'opérateur assure qu'il couvre un SIREN français sur deux actuellement et que cette proportion devrait atteindre 70% fin 2017.
Un réseau actuel de 100 partenaires
Pour commercialiser ces offres, encore faut-il disposer du réseau de distribution adéquate. Là encore, SFR Business ne se sent pas suffisamment armé et souhaite donc recruter de nouveaux partenaires. Actuellement, son réseau de revendeurs sous contrats regroupe 100 sociétés, issues du monde des télécoms et de l'IT, totalisant près de 600 ingénieurs commerciaux sur le terrain. L'objectif le plus optimiste serait de faire progresser ce nombre de 10% dans les 12 prochains mois. A priori, il n'a rien de franchement ambitieux. « Nous voulons être en mesure de bien accompagner les partenaires qui vont nous rejoindre », rétorque Guillaume de Lavallade.
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