Thierry Rouquet a co-fondé Sentryo en juin 2014 pour proposer des services de cartographie et de monitoring des réseaux industriels.
La start-up Sentryo spécialisée dans la cartographie et le monitoring des infrastructures industriels (SCADA) compte recruter et former des partenaires issus des mondes de l'industrie et de la cybersécurité.
Sentryo structure son réseau de distribution. Fondée en 2014, la start-up spécialisée dans la sécurisation et le monitoring des réseaux industriels « machine to machine » (de type Scada) souhaite s'appuyer sur des partenaires pour passer à la vitesse supérieure. « Nous avons toujours travaillé avec des partenaires. Mais au début, nous démarchions directement les clients finaux et investissions ensuite les partenaires. L'idée est d'en recruter plus massivement et de leur permettre d'être autonomes », explique Thierry Rouquet, CEO et co-fondateur de Sentryo.
« Nous allons toutefois devoir faire face à un défi de taille. Idéalement, nous souhaitons recruter des partenaires spécialisés à la fois dans la cybersécurité et les réseaux industriels. Or il y en a pas ou très peu », fait remarquer le dirigeant. Ainsi Sentryo compte se rapprocher de partenaires spécialisés dans un de ces deux domaines et leurs apportera des formations afin de combler leurs lacunes dans l'autre. « Concrètement nous détacheront auprès d'eux des consultants qui les aideront à intégrer notre solution à leurs offres existantes et voir dans quelle mesure ils peuvent l'utiliser », explique Thierry Rouquet.
Les industriels entres menaces grandissantes et réglementations
Classiquement, Sentryo proposera aux partenaires d'acheter sa solution avec une remise avant comprise entre 30% et 35%. Ils pourront alors l'intégrer chez leurs clients ou l'utiliser pour proposer des services d'audit et de surveillance des infrastructures. « Les partenaires ont tout intérêt à faire affaire avec nous. Le marché de la sécurisation des environnements industriels est en train de se créer. Avec la multiplication des objets connectés et l'industrie 4.0, la surface d'attaque sur les infrastructures va considérablement augmenter », explique le dirigeant. En outre, les réglementations, comme la Loi de Programmation Militaire (LPM) incitent les industriels à mieux protéger leurs réseaux.
« Aujourd'hui, l'industrie ne peut pas se passer de la cybersécurité », résume Thierry Rouquet. Il espère compter d'ici l'an prochain une quinzaine de partenaires sur le marché français. Quant aux résultats de Sentryo, il reste très discret. « Nous sommes largement en ligne avec nos objectifs », précise Thierry Rouquet. En outre, les effectifs de la start-up française sont passés de 9 collaborateurs en début d'année à 25 aujourd'hui.
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