Jusqu'ici tout va bien. Didier Lamouche, le patron de Bull, peut se vanter de traverser la crise sans coup férir ou, à tout le moins, sans difficulté majeure. Le groupe français, après avoir connu des années de disette au début du millénaire, est parvenu à réorganiser ses activités en mettant l'accent sur les services pour aboutir sur un modèle, pour l'heure, pérenne.
Au plus fort de la crise, Bull continue ainsi d'enregistrer une progression de ses revenus : ils croissent de 1,5% au premier semestre, à 558,6 M€.
Même constat pour le résultat net ; si le bénéfice perd près de 60% en un an, à 2 M€, il pâtit d'une charge de restructuration de 7,7 M€, engagée pour la réduction des coûts fixes.
La ventilation des revenus montre une prépondérance des services (241 M€, +0,4%) dans le CA du groupe. L'activité hardware et systèmes est celle qui enregistre la plus forte progression (+15,8%, à 180,6 M€), tandis que la maintenance recule de 4,6% sur le semestre, mais relève la tête au deuxième trimestre (-1,8%).
Avec de tels résultats, la direction du groupe envisage l'avenir en rose et table sur une amélioration de son résultat d'exploitation pour l'ensemble de l'exercice. Il devrait désormais dépasser 25 M€, contre « au moins 20 M€ » envisagés jusqu'à présent.
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Semestriels : Bull tient bon la barre
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