Pierre-José Billotte, président de la marketplace Revendreducloud.com, n'a pas souhaité s'exprimer sur la procédure de mise en liquidation judiciaire de sa société.
Spécialisée dans la mise en relation des fournisseurs de services et les revendeurs, Revendreducloud.com a été placé en liquidation judiciaire. La SAS crée par Pierre-José Billotte avait, à priori, réalisé un chiffre d'affaires inférieur à 300 K€ l'an dernier.
Créee en 2010 par Pierre-José Billotte, Revendreducloud.com a été placée en liquidation judiciaire simplifiée le 7 juillet dernier. Ce qui signifie, selon le site vosdroits.service-public.fr, que la société n'employait pas plus d'un salarié, qu'elle ne disposait pas de bien immobilier et enfin, qu'elle n'a pas excédé les 300 K€ de chiffre d'affaires. Cette procédure est plus courte et allégée, notamment en ce qui concerne la vérification des créances et la vente des biens. La place de marché avait pour ambition de promouvoir l'adoption du cloud dans les PME en prenant le wagon du SaaS. Son objectif principal était de mettre en relation les fournisseurs de solutions en mode cloud computing et les acteurs de la vente indirecte.
Le président reste candidat à la présidence d'Eurocloud
Contacté par nos soins, le créateur de la marketplace Pierre-José Billotte n'a pas souhaité s'exprimer sur la situation, préférant se réserver pour une conférence de presse au mois de septembre. Président et fondateur de l'association Eurocloud, il s'est dit toujours candidat à la présidence de cette dernière, dont la prochaine assemblée générale annuelle est prévue le 9 septembre. Il se présentera via sa société de services Sourcia, dont il est également PDG et qui « se porte bien » selon ses dires.
Initialement, la plateforme ambitionnait de mettre en relation une centaine de fournisseurs avec environ 10 000 partenaires. Outre son annuaire d'applications, la place de marché gratuite pour les revendeurs proposait des systèmes de filtres pour éviter des propositions commerciales hors des champs d'intérêts du revendeur. Elle proposait également un système de notation des éditeurs permettant d'évaluer l'intérêt des propositions. Niveau modèle économique, les fournisseurs référencés n'avaient pas à payer « leur ticket d'entrée », mais une commission en fonction des ventes générées. Dans le business modèle, ce n'était donc pas la mise en relation qui devait être facturée, mais le chiffre d'affaires, à hauteur de 5%.
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