Les récentes attaques de Petya et Wannacry ont poussé les PME et les ETI françaises à prendre conscience du risque que représentent les ransomwares. La majorité d'entre elles peine toutefois encore à détecter ces attaques rapidement.
Les PME et les ETI françaises ont pris conscience du risque que représentent les ransomware. D'après une étude réalisée par Ostermam Research pour le compte de Malwarbytes, 79% des entreprises de moins de 1 000 collaborateurs de l'Hexagone se disent inquiètes ou très inquiètes face aux rançongiciels. Particulièrement marquées par les récentes attaques de Petya et Wannacry, elles sont d'ailleurs plus nombreuses à manifester leur inquiétude qu'à l'étranger ou la moyenne est de 69%. Elles sont ainsi 88% à avoir fait de la lutte contre les ransomware une priorité.
Malgré ces préoccupations, la majorité des PME et les ETI françaises ne sont pas encore capables de détecter ces attaques rapidement. Si 44% d'entre elles sont en mesure de les repérer en moins d'une heure, le reste des sondés met, au minimum, plus de 12 heures. Ils éprouvent en outre des difficultés à identifier la source des ransomwares. Seules 59% des entreprises y arrivent contre 73% à l'international. A noter que dans 41% des cas, l'infection se fait via les emails, principalement grâce à des liens et des pièces jointes corrompues.
Les PME et les ETI françaises sont toutefois confiantes quant à leur capacité à faire face à ces menaces. 97% d'entre elle se disent ainsi dans une position plutôt rassurante quant à leur capacité à faire face à une attaque.
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