45 % des revendeurs IT BtoB interrogés par Context ont déclaré qu'ils comptaient consacrer plus de moyens à leur activité dans la cybersécurité dans les 12 mois à venir. (Crédit photo : Unsplash)
Cybersécurité, cloud et réseaux font partie des domaines dans lesquels les professionnels de l'IT européens veulent le plus renforcer leurs capacités. Etonnement, l'IA se classe loin derrière.
Menée chaque année, l'étude ChannelWatch du cabinet Context se penche notamment sur les stratégies des revendeurs informatique et l'orientation de leurs investissements. Sur les 7 600 professionnels (principalement en Europe) interrogés dans le cadre de l'édition 2023 de l'enquête, 45 % de ceux évoluant sur le marché BtoB ont déclaré qu'ils comptaient consacrer plus de moyens à leur activité dans la cybersécurité. En comparaison, ils sont 43 % à vouloir faire de même dans le domaine des produits et services cloud, et 41 % dans celui des réseaux. L'an dernier, c'est le cloud qui avait réuni le plus d'intentions. « Compte tenu de l'importance de la cybersécurité dans les projets informatiques des entreprises, le fait qu'elle détrône le cloud en tête de liste des priorités d'investissement est loin d'être surprenant », explique Adam Simon, le dirigeant de Context.
L'étonnant manque d'entrain pour l'IA
Ce dernier se montre en revanche étonné par le fait que seuls 14 % des revendeurs BtoB aient placé l'IA comme un investissement stratégique, contre 9 % l'an dernier. « Depuis le lancement du ChatGPT l'année dernière, les priorités d'investissement font l'objet d'une réévaluation continue et significative, bien que l'augmentation enregistrée en Europe soit moins importante que dans d'autres régions, telles que le Moyen-Orient », commente-t-il. À l'en croire, lors d'un récent événement organisé à Dubaï, 55 % des revendeurs présents avaient déclaré leur intention d'investir dans l'IA.
La durabilité s'impose dans les demandes des clients
Dans le cadre de la dernière édition de son étude ChannelWatch, Context s'est également penché sur l'aspect de la durabilité. Il ressort que plus de la moitié (57 %) des sondés ont déclaré que leurs clients demandaient parfois (42 %) ou très souvent (15 %) des options en matière de durabilité. Problème : près de la moitié (46 %) d'entre eux indique aussi qu'il leur est difficile (41 %) ou impossible (5 %) d'obtenir des informations clés sur le développement durable (empreinte carbone, consommation d'eau d'un produit, etc.) de la part de leurs grossistes.
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