« Tous les rôles et responsabilités ont été évalués dans l'ensemble de la société et une action ciblée a été entreprise pour réduire et, dans certains cas, restructurer certains postes », a expliqué John Pagliuca, le président et CEO de N-able. Crédit photo : D.R.
Le fournisseur de solutions pour les MSP N-Able a réduit ses effectifs de 5 % au début du mois de décembre. En bonne santé financière, l'éditeur dit vouloir ainsi se mettre dans les meilleures dispositions pour naviguer dans un environnement macro-économique difficile.
N-Able n'est pas une entreprise en difficulté. Pour preuve, la spin-off de Solarwinds a réalisé 93,5 M$ de chiffre d'affaires pour le compte de son troisième trimestre 2022, soit une hausse de 6 % d'une année sur l'autre. Certes, le fournisseur de solutions de gestion, de supervision et de sécurité pour les MSP a perdu 800 K$ de résultat net au cours de ces trois mois, mais il est néanmoins resté bénéficiaire de 28,9 M$. Et pourtant, l'entreprise a décidé de réduire ses effectifs, en supprimant certains postes et en restructurant d'autres. Une mesure mise en oeuvre au début du mois de décembre et qui aurait touché environ 5 % des collaborateurs de l'entreprise soit 70 personnes sur 1 400.
Les conséquences d'un processus de planification annuelle
La décision a été prise par l'éditeur à l'issue de son processus de planification annuelle au cours duquel « tous les rôles et responsabilités ont été évalués dans l'ensemble de la société et une action ciblée a été entreprise pour réduire et, dans certains cas, restructurer certains postes. Notre entreprise reste saine et cela a donc peut-être semblé un peu inattendu », a expliqué John Pagliuca, le président et CEO de N-able. « Ce genre de décision n'est jamais facile à prendre pour une entreprise », a-t-il ajouté.
La motivation principale de l'entreprise est de se montrer proactive afin d'adopter la meilleure configuration pour naviguer dans un environnement macroéconomique difficile où aucune amélioration n'est actuellement en vue. Cela ne l'empêche pas de continuer de recruter comme le montre les offres d'emploi postées sur son site. L'éditeur cherche peut-être aussi à rassurer les investisseurs qui ont vu son action perdre environ 10 % de sa valeur au cours du mois écoulé.
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