Pour son agence lyonnaise, Maltem a choisi de miser sur Baptiste Picart, qui travaille dans la région depuis 2016. (Crédit : Maltem)
Le groupe Maltem vient d'annoncer l'ouverture d'un bureau à Lyon. L'ESN a placé Baptiste Picart, qui connait bien la région, à la tête de cette agence. Depuis son arrivée, celui-ci a déjà commencé à démarcher les clients potentiels. Il devrait vite être rejoint par plusieurs consultants.
Maltem poursuit son expansion sur le territoire français. Déjà présente à Paris, Lille, Bordeaux et Nantes, l'ESN s'implante à Lyon. Elle a recruté Baptiste Picart pour prendre les rênes de sa nouvelle agence. Cet ancien d'IBM travaille depuis 5 ans sur la région lyonnaise, où il a par le passé eu l'opportunité d'ouvrir un bureau pour le Groupe Delane SI. Il aura donc tout le loisir d'activer son réseau pour dénicher clients et collaborateurs. « On a déjà entre 10 et 15 demandes de clients potentiels sur Lyon », révèle-t-il. « On piste notamment des grands comptes dans les domaines de l'énergie, de la grande distribution, de l'édition de logiciels, de la banque ou des assurances. »
Pour accélérer la croissance de cette agence et le déploiement du maillage local, M. Picart sera bientôt rejoint par « 10 à 20 consultants », recrues ou salariés de Maltem en mobilité, qui devraient poser leurs bagages à Lyon au fur et à mesure de l'année. Il s'agira de profils couvrant les quatre principaux sujets traités par l'ESN : le développement web en environnement Java/J2EE et .NET, l'agilité, le big data et le DevOps. « On devrait également recruter des fonctions supports à la fin de l'année, notamment dans les équipes commerciales », ajoute le gérant de l'agence. Une responsable RH devrait arriver d'ici l'été pour accompagner cette campagne de recrutement. D'ici trois ans, Baptiste Picart espère attirer « 50 à 75 collaborateurs ».
A Lyon, le marché des ESN est déjà bien pourvu
A Lyon, Maltem devra faire face à un marché particulièrement vivace dans le domaine des services aux entreprises. M. Picart a d'ailleurs d'ores et déjà identifié ses futurs concurrents, comme Alten, GFI, CGI, Sopra Steria, Open ou encore Econocom. Loin d'être intimidé, le manager ne manque pas d'ambition. Si les opérations fonctionnent comme le souhaite Maltem, il pense déjà à l'après : « On a d'autres projets pour le maillage de la région Rhône-Alpes. Dans les dix prochaines années, une implantation à Grenoble pourrait par exemple nous permettre de rayonner jusqu'à la Suisse », anticipe-t-il.
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