Le marché des technologies low-code/no-code, comme la plateforme d'OutSystems, va fortement croître d'ici à 2026. (Crédit : ServiceNow)
Les investissements mondiaux effectués dans les technologies d'automatisation et de développement low code et no code atteindront 21 Md$ d'ici à 2026 selon IDC.
Selon le cabinet d'études IDC, le marché mondial des technologies d'automatisation avec arrière plan les technologies low code/no code continue de croître. En hausse régulière depuis plusieurs années, les investissements effectués dans ces technologies devraient atteindre 21 Md$ en 2026, avec un taux de croissance annuel moyen de 17,8 % sur cinq ans (2021/2026). À noter que de son côté, Gartner a lui aussi publié une étude en début d'année affirmant que ce marché devrait connaître une croissance de 25 % de ses revenus pour atteindre environ 10 Md$ en 2023 et 12,3 Md$ en 2024.
La raison d'un tel engouement ? D'un côté, ces technologies permettent aux codeurs de travailler plus rapidement, en rationalisant ou en éliminant certains aspects du processus de développement. D'un autre, elles fournissent aux programmeurs au sein des métiers des outils pour créer ou mettre à jour des solutions numériques de manière indépendante. « Le marché des technologies d'automatisation, de low code et no code est boosté par la pénurie mondiale de développeurs » explique Michele Rosen, directeur de recherche chez IDC. « Et cette situation devrait perdurer dans les années à venir ». Le cabinet d'études a notamment précisé que le nombre de développeurs professionnels passera de 1,4 million en 2021 à 4 millions en 2025, ce qui signifie que la main-d'oeuvre de développeurs fonctionnait à 90,8 % de son potentiel en 2021, mais qu'elle ne sera plus qu'à 84,9 % en 2025.
Les revenus du marché du low code / no code tirés par le cloud
La croissance de ce marché est également stimulée par l'adoption toujours plus massive de technologies clouds natives, qui selon IDC présentent de nombreux avantages pour les entreprises : une agilité accrue, des coûts d'hébergement réduits, une mise sur le marché plus rapide et un renforcement de l'expérience utilisateur. De fait, les outils low code et no code bénéficient du développement du cloud et cela fait plusieurs années que ce dernier tire les revenus du marché des technologies low code et no code. IDC s'attend d'ailleurs à ce que cette tendance se poursuive et estime que d'ici à 2026, 75 % des revenus du secteur seront issues de solutions déployées dans le cloud.
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