La firme de Redmond a encore reporté la date limite du 11 juillet 2022 précédemment annoncée pour bloquer indéfiniment les renouvellements automatiques des abonnements CSP déjà en place.
Microsoft a repoussé sine die la date à partir de laquelle ses partenaires CSP (Cloud Service Providers) devront obligatoirement commercialiser des licences de logiciels et de services selon les conditions du dispositif NCE (New Commerce Expérience). Initialement, la transition entre les programmes d'achat CSP et NCE devait avoir lieu le 11 juillet. Le changement de position de l'éditeur signifie qu'il ne bloquera pas non plus les renouvellements d'abonnements CSP qui ont été effectués à compter du 10 mars, jour de lancement de NCE. Il ne mettra pas non plus fin aux remises incitatives mensuelles versées aux partenaires le 1er janvier 2023, sur les abonnements commerciaux CSP actifs basés sur des sièges.
La volonté de mettre fin aux licences perpétuelles
Le programme NCE a été conçu pour mettre met fin à la commercialisation de licences perpétuelles, au profit de la vente d'abonnements à durée déterminée aux services cloud de l'éditeur. Ce qui, au fond, revient plus cher aux entreprises sur le long terme, les hausse de prix s'avérant substantielles pour de nombreux produits Microsoft. Malgré son revirement sur la date butoir du 11 juillet, le géant du logiciel encourage toujours tous les partenaires CSP à migrer les licences achetées dans le cadre du programme CSP vers le dispositif NCE.
« Microsoft a constaté une accélération des actions menées par les partenaires visant à transformer les abonnements des anciens fournisseurs de solutions cloud vers la plateforme NCE ces dernières semaines », a déclaré l'éditeur. « Nous apprécions les efforts de ceux qui ont contribué à cette accélération, et tous les partenaires CSP sont encouragés à effectuer les migrations dès que possible », a-t-il ajouté.
Faire peser sur les revendeurs les risques d'impayés des clients
Appelé il y a plusieurs mois à justifier les dispositions de NCE qui obligent les partenaires et les revendeurs à continuer de payer les frais éventuellement impayés par un client en cas de faillite de celui-ci, Rodney Clark, le patron du channel de Microsoft, avait déclaré que dans le cadre des nouvelles conditions tarifaire mensuelles, il demandait à ses partenaires d'évaluer le risque de crédit de leurs clients.
Microsoft crée la controverse à chaque nouveau changement de programme de licence. En effet, aucun autre fournisseur d'envergure mondial ne peut prétendre avoir été la cible de deux pétitions en ligne en trois ans, bien que toutes deux émanaient d'un seul et même partenaire australien répondant au pseudo de George.
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