Les banques se dirigent vers le cloud selon une étude réalisée pour le compte de Google mais les régulateurs freinent le mouvement.
Selon une étude réalisée pour le compte de Google, les banques aussi se dirigent vers le cloud. Mais elles sont ralenties dans ce mouvement par les régulateurs qui poussent à la prudence.
Les acteurs du cloud public tels que Google répètent régulièrement les avantages de cette approche comme la réponse aux besoins d'agilité, les apports en innovation, etc. Mais il existe des secteurs où une réglementation stricte peut limiter l'expansion du cloud public. C'est le cas de la banque et de la finance. Malgré tout, selon une étude de The Harris Poll et Google, ce secteur est lui aussi séduit. Google estime que, au-delà de la réglementation effective et explicite, le manque de clarté de certains régulateurs entraîne des hésitations qui ne seraient pas nécessairement justifiées, appelant donc à une clarification.
Même si 88 % des répondants de l'étude jugent que les régulateurs font des efforts positifs en la matière, 84 % estiment que les travaux menés sont trop longs, la fragmentation réglementaire étant une cause majeure du retard. 78 % constatent même que, dans l'attente, les régulateurs poussent à la prudence dans l'adoption du cloud public. 38 % déclarent que les difficultés à obtenir une approbation des régulateurs est même la principale cause de l'abandon de projets d'adoption de clouds publics.
83 % des établissements ont adopté une approche cloud, 38 % sous la forme d'un cloud hybride, 28 % ayant recours à un seule prestataire cloud et 17 % à du multi-cloud. Pour les douze prochains mois, 88 % déclarent avoir des projets de recours au cloud. La quantité d'instances ayant basculé dans le cloud est variable dans le monde, allant de 54 % aux Etats-Unis jusqu'à 42 % au Japon ou 30 % au Royaume-Uni. La nature des instances est également discriminante pour leur bascule vers le cloud (chiffres aux Etats-Unis) : 74 % des instances en lien avec la sécurité ou le fonctionnement de l'IT ont ainsi basculé contre 57 % pour les rapports aux régulateurs ou la détection de fraude, 40 % pour le travail de compilation des données.
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