Les grossistes IT ont perdu plus de 10% de revenus en mars

Lors de la première semaine d'avril, les ventes des distributeurs IT français ont été divisées par deux. Illustration : context.

Lors de la première semaine d'avril, les ventes des distributeurs IT français ont été divisées par deux. Illustration : context.

Malgré une semaine de pré-confinement dynamique, l'activité des distributeurs français a progressivement chuté par la suite pour enregistrer une baisse de 11% en mars.

La crise du Covid-19 n'épargne pas les ventes des grossistes IT français. Au mois de mars, elles ont chuté de 11% en valeur par rapport à la même période en 2019. La semaine qui a précédé le 17 mars, au cours de laquelle les facturations avaient cru de 3,1%, aurait pu être interprétée comme une résistance du secteur face à la crise. Il n'en a rien été. Après avoir procédé aux achats nécessaires à la mise en télétravail massive des salariés, les entreprises ont nettement levé le pied sur leur consommation de produits informatiques. Résultat, les distributeurs ont commencé par subir une baisse de chiffre d'affaires de 13,2% au cours de la semaine 12, puis de 41% lors de la suivante. La tendance qui se dessine ne présage donc rien de bon pour avril.

Et pourtant, nombre de gammes de produits ont vu leurs ventes augmenter le mois dernier, parfois de façon spectaculaire. Les « accessoires SAN » ont, par exemple, généré 701% de revenus supplémentaires. On peut citer aussi les webcams (+167%), les logiciels de virtualisation (+80%), les accessoires pour smartphones (+78%), ou encore les casques/microphones (+64%). Mais, au vu de leur prix unitaire faible, il aurait fallu en écouler bien plus pour tirer l'ensemble de l'activité vers le haut.

Une décroissance à pondérer pour les grossistes français

Comparés à leurs homologues européens, les grossistes IT français comptent parmi ceux ayant été les plus impactés par la crise du Covid-19. En Italie, pays très durement touché par la pandémie, les distributeurs n'ont accusé qu'une baisse revenus de 5% en mars. Ailleurs, ils sont parfois même parvenus à dégager de la croissance, comme en Allemagne (+13%), en Espagne (+4%) et dans l'espace Royaume-Uni/Irlande (2%). La situation présentée ici doit toutefois être pondéré par les résultats enregistrés en mars 2019 par les grossistes français. A cette époque, leurs ventes avaient connu une hausse exceptionnelle de 9%, alors que la croissance s'était avérée faible en Allemagne (+1%), nulle en Italie, et négative de 2% au Royaume/Uni Irlande.

s'abonner
aux newsletters

suivez-nous

Publicité

Derniers Dossiers

Publicité