La Commission de Bruxelles et le Gouvernement français, paradoxalement, convergent pour atténuer la concurrence à quatre opérateurs qui règne dans chaque pays mais lamine les marges. Dans ce contexte, Vivendi devrait vendre SFR. Deux prétendants, Altice-Numéricable et Bouygues, avancent leurs promesses, mais le dernier mot reviendra au régulateur, l'Autorité de la concurrence, garante d'une saine concurrence. Une enquête en cinq points : l'actionnaire, le Gouvernement, l'Europe, les synergies, les conséquences.
Il est communément admis que la vente de SFR est la conséquence de l'arrivée, début 2012, de Free Mobile. L'idée n'est pas fausse mais un autre facteur a joué, la volonté de Vivendi actionnaire de SFR de s'en séparer. Pour comprendre, il faut remonter à l'origine de la société. SFR est le deuxième opérateur mobile français, lancé par la Générale des Eaux en 1987. L'arrivée aux commandes de ce groupe de Jean-Marie Messier se transforme en opération chirurgicale. Il vend l'eau, le bâtiment et des centaines d'activités éparses et peu rentables, pour se concentrer sur les tuyaux (les télécoms) et les contenus. C'est la naissance de Vivendi, avec des filiales télécoms, en 1er lieu SFR et dans l'audiovisuel comme Canal +.
Pour lire de la suite de cet article, rendez-vous sur Réseaux & Télécoms
Suivez-nous