Les fabricants d'imprimantes 3D personnelles passent de plus en plus par le channel pour diffuser leurs offres.
D'après une étude Context, 64% des ventes d'imprimantes 3D personnelles se sont faites à travers un réseau de distribution indirecte en 2016, contre 61% en 2015. Dans le secteur industriel, la tendance est toutefois inversée.
La distribution de l'impression 3D est bigarrée dans le monde. D'après le cabinet d'études Context, les fabricants d'imprimantes 3D personnelles (dépassant rarement les 5000$) ont de plus en plus recours à l'indirect pour distribuer leurs produits. En 2016, 64% des revenus de ce secteur étaient issus d'un réseau de distribution avec au moins un intermédiaire (autre que le retail) entre le constructeur et le client final contre 61% l'an dernier.
A noter que la part de marché assuré par la grande distribution a chuté de 15% en 2015 à 11% l'an dernier. Cette tendance traduit notamment un glissement de la stratégie des constructeurs qui ont d'abord cherché à toucher des particuliers avant de se tourner vers les marché professionnels et l'éducation.
Les grands dispositifs industriels passent par le direct
Sur le segment des imprimantes 3D industrielles, dont les prix varient de 10K$ à plus d'1 M$, le constat est opposée. En 2016, 40% des ventes se sont faites en direct contre 31% l'année d'avant. Cela s'explique notamment par la recrudescence des imprimantes 3D industrielles pour le métal qui coûtent souvent bien plus d'1M$. Ce sont des dispositifs de pointe très volumineux qui sont très rarement distribués par le biais de partenaires.
Sur le secteur industriel, le channel est principalement constitué de quelques partenaires spécialisés soit dans des technologies (impression 3D, CAO) ou sur des marchés verticaux (bijouterie, manufacture, etc). Ces derniers ont vu leur part de marché passer de 65% à 57% entre 2015 et 2016.
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