Le GIE, la recette d’Inovans, de Sfeir et de Conix

Optimus, tel est le nom du groupement d'intérêt économique (GIE) créé par les sociétés de services Inovans, Sfeir et Conix. Objectif : réunir leurs forces pour compter désormais aux yeux du marché et en particulier des grands comptes. « Se faire référencer chez ce type de clients est extrêmement difficile lorsqu'on ne fait que quelques millions d'euros de chiffre d'affaires », témoigne Luc Marta de Andrade, président d'Inovans et d'Optimus. Présentes à Paris, Lyon, Aix-en-Provence, Lille, Toulouse et Bordeaux, les trois sociétés pèsent ensemble 28,3 M€ de chiffre d'affaires, avec un effectif de 345 collaborateurs. Inovans annonce un résultat d'exploitation sur l'exercice 2004/2005 de 296 000 €, Sfeir de 294 000 € et Conix de 792 000 €.. En ce qui concerne leurs métiers, pas de réels problèmes de concurrence selon le dirigeant : Inovans est surtout actif en assistance à maîtrise d'ouvrage, en pilotage de projet et en intégration de solutions (décisionnel, GRC, PGI et gestion du flux d'informations), Sfeir en développement de logiciels de gestion, particulièrement pour le secteur des banques et assurances, et Conix dans l'intégration de solutions de sécurité. « Il y a parfois des discussions pour savoir lequel répondra à un projet mais cela se règle facilement. Il suffit souvent d'en parler », explique Luc Marta de Andrade. Une communication facilitée par la petite taille d'Optimus. « Nous sommes plus réactifs que si nous avions une quinzaine de membres », assure-t-il. Optimus souhaite d'ailleurs n'accueillir dans le futur qu'une ou deux autres entreprises. Comme les adhérents actuels, celles-ci devront débourser 10 000 € pour entrer au capital du GIE et participer aux frais administratifs et commerciaux de fonctionnement. Elles s'engagent en outre à une certaine déontologie : pas question pour un adhérent de se faire rémunérer lorsqu'il coopte un des membres du GIE chez un client. Une pratique qui existerait dans certaines organisations avec des niveaux de rémunération pouvant dépasser les dix points de marge. Le groupement semble en tout cas un bon moyen pour se faire ouvrir des portes dans les entreprises. Beaucoup de prestataires le croient et ont déjà franchi le pas en entrant dans des groupements comme VDN (éditeurs et intégrateurs), Exceliant (télécoms) ou Illiance (SSII).

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