Noel Minard, dirigeant d’A2 COM : « Tout ce que nous avons fait dans le Cloud, nous ne l’aurions pas fait sans l’aide de Résadia.»
Deux ans seulement après le lancement de ses services cloud, A2 Com en a tiré 28% de son chiffre d'affaires en 2014. Après avoir commencé par commercialiser des offres hébergées sur son propre data center, elles ambitionne désormais d'accompagner aussi les entreprises vers des services cloud opérés par des tiers.
Créé en 1996, l'intégrateur d'infrastructures A2 COM s'est lancé dans le métier d'opérateur de services cloud en 2012. A en croire les résultats de l'entreprise, son entrée sur ce marché est un succès. L'an dernier, elle a en effet tiré 28% de ses 6,8 M€ de revenus (+11,48%) de sa nouvelle activité, contre 21% en 2013. « Nous avons senti une accélération de la demande en 2014. Cela correspond au fait que les projets d'infrastructures intègrent désormais presque systématiquement une composante cloud », explique Noël Minard, le dirigeant d'A2 COM. De fait, le chef d'entreprise s'attend à ce que la part du cloud dans son activité continue de progresser rapidement. Selon ses projections, elle devrait représenter 35% des revenus d'A2 COM cette année et 50% d'ici trois ans.
Un guide du cloud pour faire de la pédagogie auprès des clients
Le catalogue de services cloud proposés par l'intégrateur comporte des offres de sauvegarde, de stockage, de messagerie, d'antispam et d'antivirus. Il renferme également un service de PRA externalisée basé sur la solution Veeam Connect. Cette prestation peut être liée à la fourniture de salles de repli où les salariés d'une entreprise sont accueillis en cas de dégradation accidentelle de leurs locaux. Il y a quelques jours, A2 COM a poursuivi l'élargissement de son offre en lançant un service de stockage hybride. « Même si le concept du cloud est de mieux en mieux compris par les entreprises, il est encore nécessaire de faire de la pédagogie. Cela nous a amené à mettre un guide du cloud en ligne il y a un mois. Nous recevons beaucoup de questions par son intermédiaire », indique Noël Minard.
San Surprise, ce dernier compte encore faire progresser le nombre de solutions cloud proposées par A2 COM. Toutefois, l'intégrateur ne veut pas se cantonner à la fourniture d'offres délivrées depuis son propre data center. Il souhaite également développer des prestations d'accompagnement des entreprises vers des offres tierces telles que les services d'un Google, d'un Amazon Web Services ou encore d'un Microsoft. « Notre travail consiste aussi à aider les clients à aller sur le cloud Azure ou vers Office 365 », explique Noël Minard. Dans la même logique de diversification de son activité dans le cloud, A2 COM a récemment signé un partenariat avec l'intégrateur SAP Ubister pour l'aider à développer une offre SaaS autour de SAP Business One.
Pas d'impact du cloud sur le commissionnement des commerciaux
Si le cloud semble avoir trouvé toute sa place chez A2 COM, l'intégrateur a dû s'adapter, notamment sur le plan de la rétribution de ses commerciaux. Pour que sa diversification soit un succès, il fallait en effet que ses forces de vente accompagnent le mouvement. « Nous avons choisi de confier à la même équipe la commercialisation de nos solutions cloud et on-premise. Pour qu'elle ne privilégie pas nos offres classiques par rapport à nos nouvelles offres, nous avons fait en sorte que ses revenus ne soient pas impactés », relate le dirigeant de l'intégrateur. En d'autres termes, les commerciaux de l'entreprise perçoivent d'emblée leurs commissions sur le chiffre d'affaires global d'un contrat cloud, tel que c'est le cas pour la vente d'une solution on-premise. La démarche impose en conséquence un effort de trésorerie de l'entreprise que ses clients payent au mois lorsqu'ils utilisent ses services cloud.
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