L'appel à projets « Renforcement de l’offre de services cloud » a été présenté par Marina Ferrari, secrétaire d'Etat au numérique. (Crédit: gouvernement)
Opéré par Bpifrance pour le compte de l'Etat dans le cadre du plan France 2030, l'appel à projets « Renforcement de l'offre de services cloud » s'inscrit en réponse au développement des IA génératives. L'idée est de muscler la collaboration entre les fournisseurs de services cloud, les développeurs de logiciels d'IA et les organismes de recherche.
Dans un contexte d'essor de l'IA, la création et le soutien d'un écosystème est essentiel. Des fournisseurs de cloud, en passant par les développeurs d'applications IA, mais aussi les organismes de recherche sont dans le viseur du gouvernement. Dans ce cadre, Marina Ferrari, secrétaire d'Etat chargée du numérique en charge de France 2030, a annoncé ce 22 mars, à Strasbourg le lancement de l'appel à projets « Renforcement de l'offre de services cloud ». Opéré par Bpifrance, il s'adresse aux entreprises qui souhaitent proposer une offre de cloud et d'IA répondant aux besoins spécifiques de l'État. Les dossiers de candidature doivent respecter les critères suivants : contribuer de manière significative à répondre aux besoins fonctionnels en matière de cloud de confiance identifiés auprès des administrations par la Dinum. Ces besoins seront évalués par rapport à l'atteinte des cibles techniques et fonctionnelles via la Direction interministérielle du numérique.
Les projets peuvent prendre la forme de plateformes, d'outils collaboratifs, d'interfaces de programmation applicative. L'idée ? Permettre aux entreprises s'inscrivant dans une stratégie d'intérêt collectif pour une filière ou plusieurs filières, ou pour un ou plusieurs sous-secteurs d'une filière, de partager des solutions et des données dans des domaines variés. L'assiette de dépenses devra afficher un montant total supérieur à 20 millions d'euros par projet. La réalisation peut comporter des étapes de recherche industrielle ainsi que des phases de développement expérimental, préalables à la mise sur le marché. L'aide apportée aux activités économiques n'a pas été communiquée mais elles feront partie de l'enveloppe de 600 millions d'euros consacrés par l'État à l'écosystème constituée d'une part de subvention et d'une autre remboursable.
Lancement d'un plan cloud d'envergure européenne
Dans le cas général, la part de subvention sera de 75 % pour les projets majoritairement basés sur « recherche industrielle et de 60 % pour ceux axés principalement autour du « développement expérimental ». Pour les établissements de recherche, l'aide sera apportée sous forme de subventions. L'appel à projets est ouvert jusqu'au 2 octobre 2024 à 12H avec une relève intermédiaire le 14 mai 2024 également à midi; Le dossier de candidature complet du projet est à déposer sous forme électronique sur la plateforme en ligne.
La secrétaire d'Etat au numérique a également annoncé dans le cadre de la stratégie nationale du cloud la participation de 27 start-ups et PME au dispositif d'accompagnement des éditeurs cloud à la sécurisation et à la qualification SecNumCloud. Elle a également annoncé le lancement du programme PIIEC (Projet important d'intérêt européen commun) Cloud lancé et porté par la France et l'Allemagne en tant que co-coordinateurs, avec 3 grands projets français portés par Orange, Atos et Amadeus, le 21 mars à Bruxelles.
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