Apalia va faire équipe avec Mirantis pour pousses les solutions OpenStack en France et en Suisse. (crédit : D.R.)
Pour accroître sa présence en France et en Suisse, Mirantis mise sur l'intégrateur Apalia, installé à Annecy-le-Vieux.
Parmi les principaux contributeurs d'OpenStack, l'intégrateur californien Mirantis propose une large de gamme de services autour de la célèbre plate-forme cloud open source. Et pour mieux adresser le marché français et suisse, la société, qui a déjà des bureaux à Grenoble, annonce un partenariat avec Apalia, elle aussi spécialisée dans la conception et le déploiement de solutions cloud. « De plus en plus de clients se tournent vers l'open source pour orchestrer leur cloud et exécuter des applications critiques - d'abord avec CloudStack puis maintenant avec OpenStack », indique Pierre Vacherand, CTO et co-fondateur d'Apalia, dans un communiqué de presse. « La moindre activité aujourd'hui n'est compétitive que grâce au logiciel », abonde Amitabh Shah, vice-président de l'activité développement de Mirantis. « On le trouve partout - dans la finance, les télécommunications et les transports. La concurrence à ce niveau nécessite une infrastructure cloud qui supporte l'innovation en temps réel. OpenStack apporte aux entreprises cette agilité selon leurs propres conditions ».
En France, un des spécialistes autoproclamés d'OpenStack, eNovance, a été racheté par Red Hat en juin 2014 pour un montant de 70 millions d'euros. Afin de rapidement renforcer ses compétences sur OpenStack, l'éditeur avait sorti son chéquier après un premier partenariat avec la société de services qui avait contribué au naufrage de Cloudwatt.
Refacturer les services cloud
Dans le cadre de ce partenariat, Apalia travaillera au rapprochement de son outil Amysta, dédié à la sécurité et la gouvernance des clouds, à la distribution OpenStack Murano de Mirantis. Amysta contrôle et quantifie l'usage des infrastructures cloud afin d'établir les documents nécessaires à la refacturation des services entre différents services.
Cet accord survient au moment où le cloud commence à voir son adoption décollée en Europe et, notamment en France, après un sérieux retard à l'allumage. Selon une étude IDC, avec 27% de croissance fin 2014, l'Europe élargie (EMEA) a enregistré la plus forte croissance au monde en dépenses informatiques (infrastructures) pour le cloud soit 3,7 milliards d'euros. Et en 2019, ces dépenses devraient monter jusqu'à 9,7 milliards d'euros.
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