Xavier Niel, le fondateur de Free lors de la présentation des offres de téléphonie mobile de l'opérateur . Crédit photo : D.R
L'arrivée du 4ème opérateur mobile, préparée depuis des années, bouleverse néanmoins le paysage des télécoms. Son impact sur l'emploi fait l'objet de nombreuses craintes et supputations.
Le professeur Bruno Deffains (*) (en photo) a rédigé un rapport sur l'impact de l'arrivée de Free Mobile dans les télécoms en termes d'emplois. C'est la 1ère étude sérieuse sur le sujet. Elle explique très bien l'évolution du secteur avant de formuler des hypothèses et de livrer les conséquences possibles et chiffrées du « tsunami Free ».
L'étude rappelle d'abord que trois niveaux d'emplois sont à distinguer : les emplois internes, à l'intérieur même des opérateurs, les emplois directs, ceux générés par les opérateurs auprès de leurs partenaires de 1er rang (distributeurs, administrations, fournisseurs), les emplois induits enfin, ceux créés chez les partenaires des partenaires de 1er rang. Toute variation des epmlois dans le secteur se fait donc par rapport à une valeur de référence, celle qui additionne les trois types d'emplois sur l'année 2011.
L'étude évalue le chiffre d'affaires total des opérateurs mobiles à 23,7 milliards d'euros, leur valeur ajoutée créée à 5,1 milliards d'euros, les emplois internes à 24 000. Pour les partenaires de 1er rang, la valeur ajoutée créée est de 7,8 milliards d'euros, les emplois directs à 130 000. Quant aux autres partenaires, leur valeur ajoutée se monte à 12,9 milliards d'euros, les emplois s'élèvent à 191 000.
Au total, l'activité mobile a dégagé, en 2011 en France, une valeur ajoutée de 25,8 milliards d'euros (somme des 3 valeurs ajoutées des trois secteurs) et 345 000 emplois.
Les effets de Free Mobile sur la facture
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