L'édition 2012 du salon IT Partners a ouvert ses portes ce mardi 31 janvier avec une tendance en progression de 10%, pour le nombre de marques présentes comme pour le nombre de visiteurs préenregistrés. Que s'est-il passé ? Ambiance.
Le marché IT n'est décidément pas comme les autres : alors que la plupart des secteurs de l'économie font grise mine et affichent des chiffres d'affaires en retrait, les segments de l'univers numérique restent tirés vers le haut par de nombreuses niches, qui sont cette année à l'honneur à l'occasion de cette nouvelle édition du salon IT Partners, ouverte ce mardi 31 janvier 2012 et qui s'achèvera ce mercredi 1er février en fin de journée.
En milieu d'après-midi de ce mardi 31 janvier, la tendance d'une progression de 10% du nombre de visiteurs se confirmait. « Il était important que l'industrie IT démontre son dynamisme jusque dans la mise en scène de ses produits sur les stands, et cette promesse a été tenue », explique Laurent Eydieu, Directeur du Pôle IT de Reed Exposition, qui organise par ailleurs le Medpi, rendez-vous annuel entre les enseignes de la distribution grand-public et l'industrie du numérique.
Des pépites partout
Une des craintes des partenaires de l'industrie était que seuls quelques segments de marché continuent à progresser, tels que les très médiatiques tablettes tactiles, le cloud computing ou les applications en mode SaaS. Dans les faits, il semble que tous les segments du marché IT abritent des nids de croissance et de rentabilité. C'est ainsi que l'on a vu réapparaître sur le devant des stands des imprimantes matricielles, longtemps considérées comme passées de mode, non loin des micro-ordinateurs ultra-portables les plus appréciés par les « geeks ».
Autre signe du volontarisme du secteur IT : les concours dotés de prix (roadster Porsche, scooters, etc.) se sont multipliés au cours de cette première journée du salon, alors que le climat économique international pousse d'autres pans de l'industrie à une discrétion inhabituelle.
Pour conclure, un des principaux regrets des acteurs présents sur le salon n'était pas baisse de la demande (car elle n'a été sensible pour l'IT) mais la difficulté à répondre à cette demande dans délais après les aléas que connu les principaux centres de production du Japon et du sud-est asiatique en 2011 (disques durs, composants, écrans, imprimantes, etc).
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