Pour Raphaël Vanneste, directeur général de Top Office, les revendeurs vont pouvoir apporter beaucoup de valeur ajoutée sur l'impression 3D.
Top Office lançait il y a un an son service d'impression 3D. S'il reconnaît aujourd'hui que le circuit de distribution n'est pas encore structuré, le bureauticien assure que ce marché devrait rapidement croître et permettre aux revendeurs d'apporter énormément de valeur ajoutée.
« Nous en tirons un premier bilan très positif et encourageant », déclare Raphaël Vanneste, directeur général de Top Office. Le 13 mai 2013, le bureauticien lançait dans son magasin de Villeneuve d'Ascq (59) son service d'impression 3D à destination des particuliers et des professionnels. Un an plus tard, l'expérience a été élargie à 8 magasins et 750 objets ont déjà été fabriqués. « Nous en sommes quasiment à une réalisation par jour dans chaque magasin », ajoute Raphaël Vanneste.
Avec cette démarche, Top Office a pu jauger le potentiel et les spécificités du marché de l'impression 3D. « Pour l'instant, nous réalisons surtout des prototypes, les réalisations de nos clients sont souvent des « one shot » et très rarement des productions en toute petite série », raconte Raphaël Vanneste. La complexité des machines et des outils qui y sont liés (MAO) a obligé Top Office à internaliser toute la fabrication. Son directeur général ajoute : « dans l'état actuel des choses, il est peu concevable que des PME et des TPE s'équipent directement de telles machines ».
Un circuit de distribution non structuré
« S'il existe déjà un circuit de distribution d'imprimantes 3D, celui-ci n'est pas encore structuré », explique Raphaël Vanneste. Selon lui, les fournisseurs ne sont pas encore prêts à répondre à une forte demande. « De plus, il est encore difficile de trouver des grossistes et des revendeurs en ce qui concerne les consommables et les équipements. Pour mettre en place notre offre, nous avons dû faire beaucoup de veille, arpenter les salons et rencontrer des gens à qui nous avons fait confiance », raconte Raphaël Vanneste.
Malgré ces complications, Top Office estime que l'impression 3D va se démocratiser dans les prochaines années. « Elle ne sera pas au coeur de l'activité mais deviendra un outil très utile », estime Raphaël Vanneste. Il poursuit : « aidés par l'expérience que avons acquise grâce à notre démarche ainsi que par les progrès sur la technique et la distribution, nous devrions pourvoir équiper tout le monde d'ici deux à trois ans ». Pour Raphaël Vanneste, l'impression 3D représente un gros potentiel pour les revendeurs : « il va y avoir beaucoup de valeur ajoutée à apporter ».
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