Thomas Pernodet, le représentant d'IGEL Technology en France
Le fabricant allemand IGEL Technology lancera le premier octobre prochain la gamme IZ, sa première famille de clients zéro. Elle viendra s'ajouter à la série de clients légers UD (Universal Desktop) que l'entreprise propose déjà. Alors que ces derniers peuvent s'intégrer dans n'importe quelle infrastructure de bureau virtuel (VDI), les nouveaux terminaux sont conçus pour ne fonctionner que dans un seul type d'architecture virtualisée: soit Citrix, soit VMware, soit Microsoft.
Du point de vue matériel, les caractéristiques des deux gammes d'IGEL sont identiques. La différence réside dans la couche logicielle embarquée. Elle est moins riche pour les IZ qui sont logiquement dénués des composants dont ils n'ont pas besoin pour fonctionner dans un seul environnement de VDI. « Un client qui opterait pour des IZ et qui souhaiterait ensuite passer en UD pourra tout à fait le faire en effectuant une simple mise à jour logicielle », explique Thomas Pernodet, le représentant d'IGEL en France.
Des tarifs moins élevés de 10% par rapport aux modèles existants
Pour ce dernier, la nouvelle gamme présente plusieurs avantages. Plus simple à gérer grâce à sa console d'administration réduite à l'essentielle, elle est aussi moins chère puisqu'allégée en composants logiciels (par exemple, IGEL ne la livre pas avec la suite d'émulation ERICOM). Aux dires du fabricant, le prix des modèles de la gamme IZ serait ainsi de 10% moins élevés que ceux de la famille UD.
« Un vingtaine d'euros de moins sur un terminal, c'est ce qui permet de gagner un dossier à la fin », estime Thomas Pernodet. Or, le fabricant allemand se devait de trouver une solution pour aligner ces prix sur ceux de la concurrence qui ne jouerait pas toujours avec les mêmes règles du jeu que lui. « Aujourd'hui, nous ne perdons aucun dossier pour des questions techniques. Sur les grands projets, il nous arrive en revanche de perdre à cause de notre tarif. Nous qui avons choisi de travailler avec un mode de revente à 100% indirect, nous sommes confrontés à des fabricants qui n'hésitent pas à se présenter sans revendeur sur de gros dossiers alors qu'ils travaillent pourtant avec un réseau de distribution. En évitant ainsi d'avoir à rémunérer des intermédiaires, ils parviennent à être environ 20% moins qu'IGEL », détaille le représentant de la marque.
En France, IGEL Technology dispose aujourd'hui d'un réseau de distribution composé de 37 partenaires certifiés. Implanté dans l'Hexagone depuis un an (ses produits y étaient déjà commercialisés depuis 3 à 4 ans), l'entreprise allemande s'est fixé pour objectif de disposer de 50 revendeurs d'ici à la fin de l'année. Elle compte parmi ses grossistes A2L et Tech Data qui a hérité de la carte IGEL suite au rachat d'ETC avec qui le fabricant allemand avait initialement signé. Pour l'heure, ce partenariat avec ETC/Tech Data n'a pas encore donné les résultats attendus.
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