La guerre tarifaire dans le cloud public bat son plein. Hier, Google a annoncé des baisses de prix et des évolutions de ses offres. La réponse d'Amazon ne s'est pas fait attendre avec l'annonce d'une réduction de prix sur certaines de ses services clouds.
Quelle sera la limite de la guerre des prix que mènent Amazon, Google et Microsoft dans le cloud public ? Il est bien difficile de répondre à cette question, car les lignes bougent très vites. Hier, Google a annoncé des baisses tarifaires sur la plupart de ses services clouds. La réaction d'Amazon Web Services a été immédiate avec une réduction des prix de certains de ses services clouds. Andy Jassy, vice-président d'AWS, a expliqué que « cette baisse des prix est par nature un élément concurrentiel ». Néanmoins, il s'agit de la 42 ème baisse depuis le lancement il y a 8 ans.
Dans le détail, le service de stockage S3 passe à 3 cents par Go et par mois (9,4 cents auparavant) et 2,4 cents par Go et par mois avec une disponibilité réduite (7,5 cents avant). Cette offre est accessible aux États-Unis, Europe et Asie-Pacifique sur le datacenter de Singapour. Des prix plus élevés seront appliqués sur les autres datacenters de la région Asie-Pacifique et les clients d'Amérique du Sud. Malgré la baisse annoncée, Google reste moins cher et n'applique pas de limite sur la quantité de données stockées.
Pour la partie compute EC2, une instance medium Linux sur le datacenter de Virginie avec 1 CPU virtuel de dernière génération et 3,75 Go de mémoire démarrera sera proposé à partir 7 cents par heure (11,3 cents actuellement) le 1er avril prochain. Pour RDS, le service de base de données relationnelle, l'instance medium de MySQL coûtera 9,5 cents par heure au lieu de 15 cents par heure aujourd'hui.
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