Europe de l'Ouest : les ventes de PC en baisse de 4% entre janvier et février

Avec 13% de décroissance, à la fois sur les segments grand public et professionnel, les ventes de desktops sont la principale cause de baisse des livraisons globales de PC en Europe de l'Ouest. Crédit photo : D.R.

En France, les grossistes ont limités la baisse de leurs livraisons de PC à -1,9% au cours des deux premiers mois de 2017. Seuls leurs homologues allemands et suisses sont parvenus à faire croître leurs ventes.

Selon Context, les grossistes d'Europe de l'Ouest ont continué de souffrir d'une baisse des livraisons d'ordinateurs grand public (-5%) et de desktops professionnels (-13%) entre janvier et février derniers. Résultat, durant ces deux mois leurs livraisons globales de PC (desktops, notebooks et stations de travail) ont enregistré une décroissance 4% à période comparée de 2016.

En ce qui concerne le marché des particuliers, c'est sur le segment des PC de bureaux que les difficultés ont été les plus importantes. Les ventes en volumes s'y sont repliées de 14% alors que la réduction du nombre de portables BtoC commercialisés a été limitée à -3%.

Les portables BtoB seul gisement de croissance

Sur le marché professionnel, la situation a été moins tendue que dans le grand public sans toutefois satisfaire. Les achats en volumes n'ont en effet reculé que de 3%, principalement à cause des livraisons de PC bureau (-13%). Mais la décroissance de ces dernières n'a donc pas été complètement contrebalancée par la progression du segment des notebooks BtoB (+3%). A noter que 62% des PC professionnels vendus par les distributeurs d'Europe de l'Ouest en février étaient équipés de Windows 10, contre 57% en janvier et 48% en décembre.

En France, les ventes globales de PC ont baissé d'1,9% au cours des deux premiers mois de l'année 2017. L'hexagone a ainsi enregistré l'une des moins mauvaises performances de l'Ouest du continent. En comparaison, les livraisons ont reculé de 10,9% au Royaume-Uni, de 6% en Espagne ou encore de 13% en Italie. Néanmoins, les résultats des grossistes français ont été bien inférieurs à ceux de leurs homologues allemands (+3,8%) qui se payent le luxe d'être les seuls, avec les Suisses (+2%), à tirer leur épingle du jeu.