Les volumes de ventes des grossistes ont souffert de leurs livraisons de matériels grand public. Crédit photo : D.R.
Malgré une baisse de 2,3% en volumes, les ventes de PC des grossistes d'Europe de l'Ouest se sont fortement appréciées en valeur entre janvier et mars. Positif en termes d'évolution de chiffre d'affaires, le marché français ne figure pas pour autant parmi les plus dynamiques de la région.
Selon Context, les ventes de PC réalisées par les grossistes d'Europe de l'Ouest au premier trimestre 2017 ont enregistré une progression de 8,3% en valeur par rapport au premier trimestre 2016. Un bon résultat que Christine Pygott, analyste au sein du cabinet d'études, attribue au fait que les achats ont été davantage orientés vers des matériels plus haut de gamme : « Dans l'ensemble de la région, le prix de vente moyen a connu une hausse de 11% pour atteindre 553 €. Dans la seule zone euro, il a progressé de 7,3% à 535 €. »
Il est clair que ce n'est pas le nombre de PC commercialisés qui a contribué à faire croître le chiffre d'affaires du secteur. Entre janviers et mars derniers, les volumes écoulés par les distributeurs ont en effet reculé de 2,4%, en bonne partie à cause des ventes de matériels grand public. Ce chiffre diffère grandement des estimations d'IDC pour qui le nombre de PC vendus en Europe de l'Ouest a cru de 3,1% lors du trimestre écoulé. Cette différence tient notamment au fait que Context ne se fie qu'aux quantités de matériels vendus par les distributeur tandis qu'IDC prend en compte l'ensemble des livraisons d'ordinateurs, quel que soit le canal de vente.
4,1% de hausse en valeur en France
En ce qui concerne précisément la France, Context indique que les ventes en volumes des distributeurs y ont connu une croissance trimestrielle de 0,3% générant des facturations en hausse de 4,1%. Cette amélioration est relativement faible si on la compare à celles enregistrées en Allemagne (-+9,2%), au Royaume-Uni (+14,6%) en Espagne (+6,2%) ou encore aux Pays-Bas (+8,4%). Seuls les distributeurs italiens (-2%), Polonais (-12,6%) et Portugais (+1,4%) ont fait moins bien que leurs homologues hexagonaux.
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