Editeurs, SSII, VARs, revendeurs : qui s'adapte le mieux au cloud computing ?

IDC France a mené une étude(*), pour le compte d'OBS, sur « l'adaptation des partenaires (éditeurs, SSII, VARs) aux nouveaux usages et modèles économiques liés au cloud computing ». Sans surprise, les éditeurs semblent les mieux armés, mais une période de transition de trois ans sera nécessaire avant de s'adapter au nouveau modèle économique.

Premier enseignement de l'étude d'IDC France, les éditeurs sont les plus impactés et les plus moteurs en matière de cloud computing. On s'en doutait, 29% des répondants le confirment. Derrière, arrivent : les hébergeurs (19%), les telcos (15%), les SSII (14%), les clients finaux (11%). Bons derniers, on s'en doutait également : les revendeurs avec 6% de réponses dans cette étude.

L'adhésion au modèle du cloud computing est donc fort disparate, estime Didier Krainc, le directeur général d'IDC France.  Il en résulte quatre grands types d'approches des acteurs de l'IT : la migration d'une offre pré-existante transformée en une offre SaaS, PaaS ou IaaS ; la création ex-nihilo d'une telle offre ; la mise en pace de datacenters (et d'offres d'hébergement) ; le développement d 'offres de conseil et d'accompagnement autour du cloud.

Les différents acteurs en piste vont profiter différemment du cloud computing. A court terme (moins de 36 mois), les éditeurs sont 22% à  espérer un transfert de CA, d'une activité ancienne à une autre en mode cloud, 32% à espérer une croissance de leur CA, 2% seulement à redouter une perte. Les VARs, toujours à court terme, sont dans les deux cas 28%.

Forte croissance attendue au-delà de 3 ans

A plus long terme, au-delà de 36 mois, 12% des ISV et 12% des éditeurs s'attendent à un transfert de revenus d'une activité ancienne à une activité en cloud, 59% des ISV et 63% des VAR prédisent une croissance de leurs revenus. 2% des ISV et 4% des VARs s'attendent à une perte. Manifestement, les trois années à venir s'annoncent comme étant une période de transition.

Le développement du cloud computing se heurte à des obstacles. Un bon tiers des répondants déplorent un manque de visibilité du marché. Plus concrètement, ils insistent sur le manque de compétences (57% d'entre eux), le besoin de réorganiser leurs entreprises, les engagements nécessaires en matière de sécurité et de qualité de services, le niveau nécessaire des partenariats.

(*) Enquête menée du 28 mars au 11 avril dernier, auprès d'un échantillon de 167 entreprises du secteur IT. Ces entreprises (plus de 10 salariés) représentent 1,5 milliard d'euros de chiffre d'affaires. 52% d'entre elles sont des éditeurs, 48% des SSII ou des VARs.

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