La hausse des revenus du marché mondial de l'IT ne devrait plus atteindre que 0,4% cette année. Le cabinet d'études Garner maintient néanmoins ses prévisions d'une croissance de près de 4% en 2020.
En avril dernier, Gartner anticipait que les dépenses IT mondiales progresseraient d'1,1% cette année. Déjà peu encourageante, cette prévision vient de surcroît d'être revue à la baisse par le cabinet d'études. Désormais, il ne table plus que sur une croissance de 0,4% du secteur à 3,73 Md$ comparé à 2018. Ce changement de braquet s'explique en partie par l'avenir plus sombre promis au segment des terminaux (PC, notebooks, tablettes, etc.). Sa décroissance, qui devait être cantonnée à -1,9%, devrait finalement atteindre -5,3% pour 675 M€. Même phénomène sur le segment des services télécoms où le recul des revenus devrait s'établir à -1,1% contre -0,1% initialement. Il se répète sur celui des logiciels pour entreprises dont la progression est attendue à +8,8% et non plus à +9,3%.
Les équipement pour data centers et les services mieux lotis que prévus
L'impact de ces prévisions moins bonnes qu'anticipées sur l'ensemble du marché aurait pu être plus négatif encore si, en en parallèle, l'évolution d'autres segments n'était pas devenue plus « favorable ». S'agissant des ventes d'équipements pour centre de calculs, Gartner s'attend désormais à ce qu'elles chutent de -2,5% et non plus de -2,8%. De leur côté, les revenus générés par les services IT sont prévus à +3,7%, soit 0,2 point de mieux que ce qui était initialement attendu.
Rebond toujours en vue pour 2020
La bonne nouvelle, c'est que Gartner continue d'anticiper un fort rebond du marché mondial de l'IT l'an prochain. Son chiffre d'affaires devrait atteindre 3,87 Md$ et progresser ainsi de 3,7%. Tous les segments du marché devraient y contribuer : les équipement pour centres de calculs (+2,6%), les logiciels pour entreprises (+10,9%), les terminaux (+1,2%), les services IT (+5,5%) et les services télécoms (+1,5%). A moins que le cabinet d'études ne ramène ses anticipations de croissance à des niveaux plus bas dans les mois à venir.
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