Fondée en 2010 à Annecy, l'éditeur Cloudiway spécialisé dans la migration et la coexistence des plate-formes cloud était paradoxalement très peu présent sur le marché français, faute d'opportunités. Aujourd'hui, il change son fusil d'épaule et s'attaque à la composition d'un réseau de distribution.
Cloudiway veux structurer son réseau de distribution. L'éditeur annecien spécialisé dans la migration et la coexistence des plate-formes cloud, qui réalise 97% de son chiffre d'affaires à l'international, lance une campagne de recrutement de SSII et d'intégrateurs en France. « Nous voyons de plus en plus d'opportunités se créer. En outre, nous avons des concurrents américains sur nos solutions de migration qui commencent à arriver sur le marché français. Nous ne pouvons pas laisser échapper des parts de marché », assure Emmanuel Dreux fondateur et CEO de Cloudiway. L'éditeur avait déjà des partenaires en France mais principalement de façon ponctuelle. Le dirigeant souhaite aujourd'hui structurer son réseau de distribution et créer des partenariats sur le long terme.
Cloudiway proposait jusqu'alors 15% de remise aux partenaires qui réalisaient des projets en one shot. Ceux qui signeront maintenant un accord se verront proposer 25% de remise. Ils bénéficieront en outre d'un accompagnement commercial et technique. « Nous sommes pragmatiques, nous savons que nos partenaires n'ont pas forcément le temps ni les moyens de bloquer une demi-journée pour suivre des formations », déclare Emmanuel Dreux. Ainsi, Cloudiway proposera, en plus des formations présentielles classiques, des transferts d'expertise lors du premier projet réalisé.
La France en retard sur le cloud
Pour l'instant, Cloudiway n'affiche pas d'ambitions chiffrées en termes de recrutement. « Ce que nous voulons surtout, c'est nouer des partenariats qui deviendront récurrents », précise le dirigeant, « avec à la clé, plus de projets pour nous et pour les partenaires ». Ces derniers peuvent d'ailleurs être à la fois revendeurs et clients finaux des solutions de Cloudiway. Ils ont la possibilité d'utiliser celles dédiées à la migration pour enrichir leurs propres offres de services.
Créé en 2010, Cloudiway n'avait pour l'instant pas ressenti le besoin de se structurer sur le marché français. « Notre business consiste principalement, dans le cadre de fusions et d'acquisitions, à réaliser des migrations des données entre les solutions SaaS comme Office 365, Google Sites ou Sharepoint, et à assurer la coexistence de ces environnements. En France, le marché n'était pas encore prêt. Il a pris du retard à cause d'une grande frilosité vis-à-vis du cloud, notamment dans les grands comptes, nos principaux clients », explique Emmanuel Dreux. Jusqu'à présent, l'éditeur ne réalisait que deux ou trois projets en France par an. D'après lui, il n'y avait pas beaucoup d'opportunités dans l'Hexagone, mais il semble aujourd'hui qu'il y en ait de plus en plus. Avec cette nouvelle stratégie, le dirigeant espère évidemment que le marché français pèsera plus sur les résultats de Cloudiway. Si la société qui compte aujourd'hui 15 collaborateurs, elle reste très discrète sur son chiffre d'affaires. Emmanuel Dreux assure qu'il triple tous les ans.
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