En sus de ses 4 datacenters, 2 dans le bordelais et 2 autres en Rhône Alpes, N. Leroy-Fleuriot se tourne vers Cloudwatt pour héberger les environnements hors production de ses clients. Crédit D.R.
Pour renforcer ses offres clouds hybrides, Cheops annonce un partenariat avec Cloudwatt, qui devient ainsi son fournisseur en ressources numériques.
Après l'atterrissage en mai 2012 des deux trublions du cloud souverain, le marché français poursuit sa restructuration avec des alliances de circonstance. Cheops Technology, niché dans le Bordelais mais également en Rhône Alpes depuis le rachat d'Ocealis, vient ainsi de signer un partenariat avec Cloudwatt. Nicolas Leroy-Fleuriot, le PDG de Cheops Technology, nous a ainsi expliqué qu'il travaillait en secret depuis 5/6 mois sur l'interconnexion de ses datacenters avec ceux de Cloudwatt. « Nous sommes utilisateurs de la solution CloudSystem de HP, compatible avec la plate-forme OpenStack exploitée chez Cloudwatt. [...] En interconnectant nos infrastructures iCod avec les datacenters de Cloudwatt, nous offrirons aux clients le meilleur des deux mondes, des environnements hors-production chez Cloudwatt mais supervisés par Cheops et les environnements de production personnalisés dans nos propres datacenters sur iCod ». Une offre de cloud hybride donc, mais totalement transparente pour les clients. Cheop assure l'unité d'oeuvre, Cloudwatt facture ses services à Cheop qui refacture au final à ses clients.
Un cloud builder français pour héberger des données sensibles
A la question de savoir pourquoi Cloudwatt et pas son concurrent Numergy, Nicolas Leroy-Fleuriot répond sans détours qu'il a privilégié la forte indépendance du premier vis-à-vis de ses principaux actionnaires. « Ils ont de plus mis à notre disposition leur équipe pendant six mois pour travailler sur l'interconnexion des datacenters ». Le dirigeant met en avant un partenariat gagnant-gagnant car complémentaire : « On va installer chez eux nos environnements hors production mais supervisés par nos équipes et nos outils ».
Interrogé sur les capacités brutes de Cloudwatt, guère impressionnantes à Val de Reuil, le PDG se montre confiant quant à la puissance numérique à disposition, la technologie utilisée (OpenStack) et surtout dans les hommes. Cet accord s'inscrit d'ailleurs dans la stratégie de développement de Cloudwatt qui consiste à s'appuyer sur un réseau de partenaires intégrateurs en complément de son approche directe du marché. La société lance d'ailleurs son offre cloud compute, en version bêta pour commencer. Nous reviendrions demain sur le sujet, avec notamment un point sur le départ annoncé de Patrick Starck, qui abandonnera la direction de Cloudwatt dans quelques mois..
Suivez-nous